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Marc François.
Photo Fanny Reynaud.
Edito

Un regard estival sur la ville

A mi-chemin de l'été, Clermont se dépeuple un peu et change de vitesse. Mais les travaux urbains battent leur plein.

Au cœur de l’été, la ville n’est pas une coquille vide, un ensemble déserté par ses propres habitants, soucieux de changer d’air et de cadre. Bien sûr, ils sont nombreux à s’évader vers d’autres horizons, profitant ainsi des « congés payés » ou encore des vacances scolaires. Mais cette rituelle transhumance s’effectue selon un roulement, semaine après semaine. Et c’est ainsi que certains s’en vont quand d’autres reviennent, après s’être éventuellement croisés sur les routes. Ce mouvement ne doit pas nous faire oublier ceux qui restent, par manque de moyens ou par conviction. Parce qu’ils ne peuvent faire autrement ou qu’ils préfèrent choisir d’autres saisons pour mettre les voiles.

Fermées pour cause de vacances

Quant aux touristes- ayant fait de Clermont le but ou plus souvent une étape de leur itinéraire- leur nombre n’est sans doute pas négligeable. Mais leur présence- tout de même- ne saute pas aux yeux. Sauf, peut-être, dans le petit cœur historique de la cité, réparti entre la cathédrale gothique et la basilique Notre-Dame-du-Port de style roman. Si Clermont était véritablement une ville touristique, les commerces profiteraient pleinement de cette manne providentielle. Or, ils sont nombreux, au contraire, à choisir cette période de l’année pour fermer leurs portes et donner rendez-vous à leurs clientèles à la rentrée. Qui vivra se retrouvera.

Vacarme

Juillet et plus encore les quinze premiers jours du mois d’août représentent donc l’opportunité d’appréhender la ville différemment. Celle-ci vit alors sur un tempo moderato, elle se lève plus tard et traîne le soir aux terrasses et sur les balcons. Evoquer une cité « apaisée » serait tout de même exagéré tant ici et là foisonnent les travaux de toute nature, avec leur cohorte de tintamarres et de perturbations. C’est plus vrai cette année que jamais avec l’avancement du projet « Inspire », censé restructurer les transports dans l’agglomération, dont on sait qu’il ne fait pas l’unanimité auprès des Clermontois, les commerçants et les utilisateurs de véhicules à quatre roues en particulier.  A défaut d’ « inspirer », l’été nous permet de « respirer » un peu…

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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