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Alex Augier / p(0)st- performance audiovisuelle- photo Quentin Chevrier.
Culture

Trois scénarios sur la table pour le prochain festival Vidéoformes

Traditionnel et "physique", hybride ou bien tout en ligne ? A deux mois du festival, les responsables de "Vidéoformes" planchent sur trois formats différents pour maintenir le rendez-vous.

Pour seulement exister en cette sombre période, où les contacts humains sont bannis, les manifestations sont obligées de tenter de faire preuve d’inventivité et de courage, tout en prenant des risques financiers. Oublié, le côté festif, celui des échanges et de la convivialité, l’heure est simplement à la diffusion, malgré tout, lorsque c’est possible.… A deux mois de la prochaine édition,  Vidéoformes tente ainsi de faire preuve de sa capacité d’adaptation. Qu’en sera-t-il au mois de mars de la situation sanitaire ? S’il y a fort à parier qu’elle ne sera pas brillante, au vu de la lenteur et des errements de la campagne de vaccination, l’incertitude reste de mise. Et la prudence de rigueur.

Des diffusions en streaming

Pour autant, le festival international des Arts Numériques n’entend pas jeter l’éponge. Au contraire, quoiqu’il arrive, il vivra sa 36e édition. Gabriel Soucheyre et son équipe planchent ainsi sur trois scénarios possibles, trois formats différents de la manifestation. « Elle pourrait être traditionnelle, si le feu vert est donné, avec un festival proprement dit et des rencontres physiques. Nous travaillons aussi sur l’hypothèse d’un événement totalement en ligne. Enfin, la troisième possibilité est celle d’un format hybride. Dans tous les cas, les formats comporteront des diffusions en streaming » souligne Antoine Au Job, responsable de la communication du festival.

Contenu maintenu

Un éventuel passage au format en ligne ne devrait pas affecter profondément le contenu de cette édition qui comprendra des expériences et films en réalité virtuelle, les rencontres professionnelles, la compétition internationale proprement dite et différentes expositions. Mais la notion même de festival se prête évidemment mal à l’éventuelle absence de contact humain, propre à l’inquiétante période que nous traversons.

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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