Comme nous l’avons présenté dans notre article du 23 février dernier, la métropole clermontoise va connaître durant 36 mois, une série de travaux très impactants sur la vie quotidienne. Réseaux de chaleurs, réseaux d’alimentation en eau et assainissement, création des voies propres des lignes de bus B et C dans le cadre du projet InspiRe, création des pistes et voies cyclables… autant de travaux qui vont conduire à fermer des rues et des artères structurantes ou à réduire les flux. Ces travaux vont bien évidemment gêner le trafic automobile mais aussi celui des transports en commun qui doivent pourtant devenir une alternative durant cette période difficile et même après.
Aménagements du réseau de transport en commun
« Il y a deux champs de travaux : ceux qui vont accompagner la mise en place, des lignes B et C en site propre dans le cadre d’InspiRe, et les autres travaux qui vont nécessiter des aménagements sur le réseau pour que les bus puissent circuler de la façon la plus opérationnelle et la plus optimum possible » explique François Rage, président du SMTC-AC, l’autorité politique qui met en œuvre la mobilité dans la métropole. « Nous allons mettre en place des mesures d’accompagnement dont des parkings relais qui vont permettre de développer le covoiturage, ou de prendre un bus dont la ligne passera à proximité. Il faut dire les choses, cela sera moins fluide qu’aujourd’hui et j’appelle les gens à être patient pendant les deux années et demi qui arrivent, mais il est évident qu’il va y avoir des complications sur les déplacements. Il faudra partir un peu plus tôt ou accepter d’arriver en retard. Nous demandons ces efforts parce que l’on sait que derrière, il est très important pour notre métropole d’aborder une nouvelle manière de se déplacer mais aussi poser la thématique de la transition écologique, pour des questions de santé et de développement harmonieux. »
Adapter les modes de déplacement
« On va maximiser tout ce que l’on peut apporter en terme d’accompagnement : site internet, informations via téléphones, réseaux sociaux, magazines, médiateurs, maison des travaux place Renoux… » précises François Rage qui est aussi vice-président de Clermont Métropole en charge de la mobilité durable. Durant la période, sur les pages spécifiques du site internet www.clechantier.fr, la métropole mettra en place une cartographie qui permettra de voir l’avancée des travaux, donnant ainsi à chaque utilisateur des informations précieuses pour se déplacer avec possibilité de s’abonner à une newsletter. Dans certains cas le mieux sera, malgré tout, d’adapter les modes de déplacement en changeant les habitudes quotidiennes et en utilisant des moyens alternatifs, les transports en communs mais pas seulement. Le SMTC-AC vient d’ailleurs d’acquérir une centaine de vélos à assistance électrique supplémentaires réservés à la location longue durée. N’en déplaise aux réfractaires, le vélo qui reste le moyen le plus rapide et le plus pratique pour ce déplacer en zone urbaine, risque d’être pour les années à venir l’arme la plus efficace pour les déplacements courts dans la métropole clermontoise.
Le réseau de transport en commun après InspiRe
« InspiRe est une restructuration complète du réseau conçue en complète collaboration avec les maires des différentes communes. Nous arrivons à la phase finale et dans quelques semaines nous seront en mesure de présenter le réseau restructuré totalement avec des innovations. Par exemple, il y aura des lignes qui n’existent pas aujourd’hui à Saint-Genès-Champanelle et Orcines et des boucles autour de Clermont « annonce François Rage. Rappelons que InspiRe se structure autour de la ligne du tramway, des lignes B, Royat-Aulnat et C, Durtol-Cournon qui passent en site propre avec bus électriques et un cadencement de 6 minutes aux heures de pointe. A l’issue de la restructuration 93% de la population de la métropole doit se retrouver à 300 mètres maximum d’une ligne de bus ou à 500 mètres d’une des trois lignes structurantes A, B ou C.
« On va maximiser tout ce que l’on peut apporter en terme d’accompagnement… » a-t-il dit Monsieur François RAGE.
Personnellement, j’aimerais qu’il m’explique comment et surtout pourquoi, le service de la ligne de Tram avait pris fin dès 21h30 le mardi 24 février dernier ?
Je participais à une réunion du ‘Conseil de développement du grand Clermont’ en tant que bénévole, et sans l’aide de mes collègues présent à cet évènement, je me serais retrouvé bloqué aux Cézeaux sans autre possibilité que de ma payer à pied les 4kms qui me séparent de mon lieu de vie.
C’est bien de vouloir nous faire préférer les mobilités douces, encore faut-il nous en donner les moyens de les utiliser. Certainement pas en phase avec les volontés de la métropole non plus…
Si cela devait encore arriver, je ferais une photo et l’enverrais, avec mes appréciations, au Ministère de la Culture qui semble-t-il décidera des suites à donner aux dossiers reçus.
Non mais !…