Rugby. Quand on aime…

Depuis l’arrivée à Clermont, Axelle a grandi en bonne santé, et Sylvain continue à torréfier des cafés en provenance d’Afrique, d’Asie, d’Amérique…Tout en soutenant fidèlement l’ASM.
Depuis ses débuts, je reste, avec un tas d’amateurs de bon café, fidèle à ce tourangeau-normand-puydomois. Quand il m’a affirmé dès ma première demande, que huit personnes sur dix, voulaient du café « pas amer, pas acide » je fus un peu vexée. Car c’est exactement ce que je lui demandais. Encore plus chiffonnée quand j’ai compris (il me l’a expliqué), que le café est toujours livré amer et acide. Donc obligatoire : de l’amertume et de l’acidité il y en aura ! C’est en travaillant selon chaque type de fève que le torréfacteur montre tout son talent. Par exemple, plus on cuit, plus c’est amer. Personnellement j’aime bien l’amertume, l’acidité un peu moins. Je le lui ai dit il y a 12 ans. Depuis j’ai idée de ce qu’il me faut, même si de temps en temps je change de crû. : « Je me demande, un café de cette région, ça m’a l’air pas mal non ? j’ai lu que c’était très bien ».

Le client n’est pas roi

La discussion s’engage et pas à mon avantage, du genre tu te renseignes, moi voilà ce que j’en pense. Le client roi… avec Sylvain cela ne marche pas. Car il laisse s’exprimer son client, qui en général préfère parler de couleur plutôt que de saveur (doux, puissant, corsé, voluptueux…). Or c’est une erreur ! Celui qui joue le jeu, recevra deux à trois propositions, qui l’aideront à choisir. En général neuf sur dix, restent sur le même café. Un conseil de pro : pour bien apprécier ton café, remue le dans ta tasse, même si tu ne le sucre pas ! L’ASM ? Sylvain lui reste fidèle depuis sa jeunesse, alors qu’il a vécu dans des régions fans de foot. Et de se souvenir d’avoir fait l’aller retour depuis la Normandie, et dans une journée s’il vous plaît ! pour fêter le Bouclier de Brennus, place de Jaude.