C’est presque un paradoxe : prendre de l’avance sur l’actualité. Cela signifie anticiper sur des faits qui ne se sont pas encore déroulés. Le parti-pris de 7 Jours à Clermont– qui ne fait pas dans la spéculation mais tout simplement dans la perspective- a au moins le mérite de faire preuve d’originalité et de changer de rythme dans un paysage médiatique souvent monotypique et uniforme. Non pas aveugle mais borgne…
Un sprint échevelé
Est-il inéluctable, en effet, de se situer perpétuellement dans la réaction, c’est-à-dire dans une sorte de soumission aux dépêches et aux événements les plus spectaculaires ? Est-il inexorable de prendre place dans une course effrénée au scoop ? « Tu vas sortir ça, donc je le fais avant toi… » Comme si l’acte d’informer pouvait se résumer à un sprint échevelé, se concluant par une photo-finish.
Au suivant
Est-il indispensable que l’ensemble des médias, écrits ou audiovisuels, traitent des mêmes sujets dans la même foulée, prenant délibérément le sillage les uns des autres comme s’ils s’épiaient en permanence ? Se doit-on d’évoquer les EHPAD lorsque les personnels des maisons de retraite manifestent et oublier évidemment la condition des personnes les plus âgées dès que le mouvement aura cessé ? Et faut-il ne parler du désastre de Fukushima que lorsque l’accident nucléaire se produit ? Et se taire sur les effets qui se poursuivent, encore et encore, inlassablement, un peu comme si l’information était une pièce de théâtre et qu’un sujet était clos dès lors que le rideau se refermait. Et de passer à autre chose…
Règles et contraintes
En réalité, le journalisme n’est pas tout à fait un métier comme les autres… Mais comme les autres, il est soumis à des règles et se heurte à des contraintes. La nécessité de trouver un public, une audience. Et l’obligation de se procurer des recettes qui, pour tous les médias privés, proviennent majoritairement de la publicité. C’est pour tous la quadrature du cercle. Le concept de 7 Jours à Clermont, qui conjugue à dessein l’information à travers des articles et la réflexion par le prisme des chroniques, privilégiant l’écrit tout en mettant en valeur l’image, rencontre un public de plus en plus fidèle. La pérennité du titre, sa singularité déterminée et son indépendance farouche, passeront toutefois par l’implication des annonceurs, désireux tout à la fois de profiter de notre vitrine et de participer à cette aventure.
De nos contacts, ressort de Marc un professionnel qui respecte sa profession et donc l’information dont il fait profiter ses lecteurs.
En souhaitant que les annonceurs et lecteurs partagent activement cette aventure.