Quelle est la station de ski préférée des Clermontois ? Il faudrait peut-être organiser un sondage auprès des pratiquants pour obtenir un début de réponse à cette question tant Le Mont-Dore et Super Besse présentent des attraits différents. Et il y aussi les skieurs qui ne jurent que par les Alpes… En tous cas, la station la plus historique, la plus ancienne et aussi celle qui présente le plus de charme ne fait aucun doute : il s’agit bien-sûr du Mont-Dore, située sur le versant nord du Puy de Sancy. Présentée, à partir de demain, à la Médiathèque du Mont-Dore, l’exposition Histoires de ski au Mont-Dore de 1905 à nos jours retrace, en tous cas, quelques-unes des plus belles pages de cet itinéraire hivernal, au fur et à mesure des générations.
Après Chamonix et Megève
Le Mont-Dore n’a rien à envier aux plus grandes stations françaises en terme d’histoire. Elle est ainsi la troisième à avoir été créée dans notre pays après les illustres Chamonix et Megève. Si l’on y fait du ski dès le début du XXe siècle, les premières pistes, proprement dit, ouvrent en 1936 grâce aux investissements consentis par le célèbre aviateur Dieudonné Costes, celui qui traversa pour la première fois l’Atlantique d’est en ouest en compagnie de Maurice Bellonte. Bien vite, Le Mont-Dore devient une station réputée et fréquentée. Comme elle est la plus proche de la capitale, les Parisiens s’y déplacent en nombre et s’y déploient sur les neiges. La jet set est au rendez-vous: on peut ainsi apercevoir, tout schuss, l’actrice Gabby Morlay, la romancière Colette ou la créatrice de mode Coco Chanel.
Une histoire en questions
L’exposition revient ainsi sur les épisodes marquants de plus d’un siècle d’histoire. Et répond à de nombreuses questions. Quelle est l’année de la création du ski Club du Mont-Dore ? Quelle fut la première course organisée partant du sommet pour rejoindre le pied de la piste A ? Quel est le nom du premier magasin de ski au Mont-Dore? Qui est le fondateur du premier téléphérique? Ou encore, en quelle année la flamme olympique est-elle passée sur les pistes du Mont-Dore ?
Tessa Worley couronnée
L’histoire s’est perpétuée au fil des décennies et en 2011, Le Mont-Dore accueillait les championnats de France de ski alpin, quelques semaines seulement après les championnats du monde de Garmisch Partenkirchen. Troisième du géant mondial derrière Tina Maze et Federica Brignone, Tessa Worley s’y imposait dans la discipline la plus complète du ski alpin tandis que le Clermontois Gauthier de Tessières s’adjugeait le titre masculin. Johan Clarey et Marion Rolland (descente), Adrien Théault et Marie Marchand-Arvier (super G), Alexis Pinturault et Sandrine Aubert (slalom), Mathieu Faivre et Anne-Sophie Barthet (combiné) repartaient, chacun, d’Auvergne avec une médaille d’or.
Bien-sûr Le Mont Dore pourrait organiser une exposition historique comparable avec le thermalisme dont les origines sont bien plus anciennes et qui connut aussi ses heures de gloire. En attendant, cette exposition, qui se veut participative, puisque chacun est appelé à écrire « son »histoire sur un livre d’or, mérite assurément une visite…
Du 9 février au 22 mars à la médiathèque, Espace Joseph-Forêt, Place de la République au Mont-Dore de 9h à 18h. Entrée libre.
mon mari est jean pierre guerin son pere doudou guerin et nous aimerions bien partager votre reportage pour nos enfants et nos amis merci