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Podium Tour de France / Photo 7 Jours à Clermont
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Le Tour de France 2024 se dévoile sous le regard des champions

Alors que la saison cycliste vient tout juste de s’achever, les organisateurs de la Grande Boucle ont présenté le tracé 2024, long de 3492 kilomètres. En Italie, à Saint-Marin, en France et à Monaco.

Au-dessus du lot, en juillet dernier, sur les routes françaises du Tour de France mais discret le reste de la saison, le très calculateur Jonas Vingegaard méritait-il davantage de remporter le « Vélo d’or » (décerné par le mensuel Vélo Mag) plutôt que Tadej Pogacar (auteur d’une razzia sur les classiques : Tour des Flandres, Amstel Gold Race, Flèche Wallonne, Tour de Lombardie mais aussi lauréat de Paris-Nice), Mathieu Van der Poel (triplé Milan-San Remo, Paris-Roubaix, championnat du monde) ou Primoz Roglic (le roi des courses par étapes, vainqueur du Giro, de Tirreno-Adriatico, du Tour de Catalogne, du Tour de Burgos ou encore de la semi-classique le Tour d’Emilie), un trio de gloutons qui ne laisse guère que des miettes à la concurrence si l’on excepte Remco Evenepoel, lui-même plutôt vorace ?

Le Tour de France 2024 de Florence à Nice

La question n’agitait pas les esprits lors de la présentation du parcours de la prochaine édition du Tour de France (29 juin au 21 juillet 2024), chacun étant désormais tourné vers de nouveaux objectifs. Une Grande Boucle qui s’élancera de Florence en Italie, le berceau de la Renaissance, et s’achèvera, une fois n’est pas coutume, à Nice, au bord de la Méditerranée, à cinq jours de l’ouverture des J.O.

Du spectacle au Lioran

Le tracé 2024 ? Empruntant quatre massifs montagneux (Apennins, Alpes, Massif Central, Pyrénées) pour un total de 52.000 mètres de dénivelé positif mais recherchant l’équilibre (pas moins de huit étapes de plaine ce qui fait beaucoup…). Avec également deux contre-la-montre dont un la veille de l’arrivée entre Monaco et Nice par le col d’Eze. L’itinéraire, qui penche largement vers le sud, introduit une nouveauté : la présence de 30 km de « chemins blancs » (rendus célèbres notamment par les Strade Bianche) autour de Troyes. Enfin, il n’oublie pas le Massif Central au travers d’une très sélective étape entre  Evaux les Bains (Creuse) et le Lioran (Cantal), passant brièvement par le Puy-de-Dôme (du côté de Bourg Lastic) avec, notamment, les ascensions des cols de Néronne, du Pas de Peyrol (Puy Mary) et de Pertus.

 Au rendez-vous

Qu’en sera-t-il de notre quinté de champions en juillet prochain ? Vingegaard devrait rester fidèle à sa ligne de conduite, faisant du Tour son unique objectif. Pogacar pourrait être tenté de goûter enfin au Giro, afin d’étoffer son palmarès. Sera-t-il présent à Florence le 29 juin prochain ? Van der Poel devrait faire l’impasse sur la grande épreuve française pour privilégier les Jeux-Olympiques. Tandis que Roglic, sous ses nouvelles couleurs Bora Hansgrohe, reviendra probablement sur la Grande Boucle, après une année d’abstinence, Evenepoel devrait disputer son premier Tour , malgré sa double déconvenue sur le Giro et la Vuelta en 2023. Autant de spéculations que l’hiver et plus encore les premières courses du prochain calendrier peuvent évidemment remettre en cause.

Lire aussi : Vis ma vie dans la caravane du Tour de France 

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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