Molière, bien-sûr, est intemporel. Il ne vieillit pas et son humour, son ironie, son langage font aujourd’hui encore mouche. Il en va ainsi du Misanthrope, pièce en cinq actes dont la première eut lieu le 4 juin 1666, sur la scène du Palais Royal à Paris.
Un couple impossible
Alceste rencontre des difficultés à accepter le monde dans lequel il vit. Fervent partisan de l’honnêteté et de la franchise, il déteste la société et ses conventions pleines d’hypocrisies. La rencontre avec Célimène va le bouleverser. Célimène, au contraire, se révèle coquette, elle se joue des hommes en usant et abusant des codes de cette société. Après sa rencontre avec Alceste, elle va continuer à donner le change à ses autres courtisans. Elle aime Alceste, vraisemblablement, mais ne veut pas de la prison dans laquelle il veut l’enfermer.
Intemporel
La compagnie Viva se plaît à faire entendre la résonance de la pièce de Molière dans le monde d’aujourd’hui. La mise en scène, signée par Anthony Magnier, se caractérise par l’absence de costumes historiques ou de décors naturalistes mais des citations, des références. Le parti pris est ainsi de démontrer que si les époques changent, les travers humains demeurent.
Jeudi 7 novembre à 20h30 au Théâtre de Châtel-Guyon; www.theatre.chatel-guyon.fr
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