Il y a sans doute mille raisons pour expliquer le gigantesque emballement que nous venons de vivre dans le monde entier, ou presque. Une épidémie, comme il y en eut d’autres, et une réponse comme il n’y en eut jamais encore. Une peur et tout s’arrêta… Au point de perdre la liberté la plus fondamentale : celle d’aller et venir et même de sortir de chez soi. Dans ce monde devenu uniforme, suspendu aux tweets et aux fake news, pas l’ombre d’une contestation ou d’une interrogation devant l’ampleur inédite de la réponse donnée à ce phénomène. S’il convient de porter une étoffe sur la bouche, alors vivons masqués. Si l’on nous demande d’applaudir à 8 heures du soir, sortons tous sur le balcon. Et si l’on nous prend pour des enfants, c’est que nous sommes évidemment des enfants. Alors, mettons-nous sagement en rangs.
Sans broncher
Cela ressemble fort à un film de science-fiction, à un roman du prophétique H.G.Wells. Et c’est notre époque, pernicieuse et pratique : celle des mots clefs, des mots de passe, des fichiers, où il convient de cliquer sous peine d’être effacé tout à fait, où même les émotions deviennent virtuelles. Le temps de l’intelligence artificielle qui n’est en rien subversive. Ne conduisez plus votre véhicule, il vous amènera tout seul à bon port, sans vitesse excessive. Ne réfléchissez plus, c’est du temps perdu.
Rien de tel qu’un événement paroxystique pour s’apercevoir de l’extrême aliénation de la population à un modèle de pensée unique, formaté, calibré. A suivre sans broncher. A n’apercevoir que la forme lorsqu’il faudrait toucher (du doigt) le fond… Le Président de la République, dont le nom est aussi porté par un fabricant d’articles de sport, a évoqué une guerre pour évoquer la lutte contre le virus venu d’Asie. Dans son sillage, sans l’ombre d’un doute, la nation toute entière a enfilé sa tenue de soldat : le masque en guise d’habit de combat. S’il avait fallu porter un chapeau pointu, c’eut été la même histoire.
Des contre-pouvoirs atones
Les médias eux-mêmes, jadis synonymes d’analyses, de relativisation, de mise en perspective, voire de contre-pouvoir, ont contribué au matraquage permanent. Mieux, ils s’y sont trouvés comme des poissons dans l’eau, tournant indéfiniment dans leurs bocaux. Et c’est ainsi que chaque jour, louchant sur leurs voisins, ils se sont livrés à la comptabilité pathétique des défunts dus à l’épidémie. Combien mouraient dans le même temps du cancer, d’infarctus ou d’accidents domestiques ? Qu’importait, ceux-là n’avaient guère d’intérêt. Et si cet épisode tout entier, dont on nous dit qu’il va changer la face du monde, avait ressemblé à une mascarade ?
Merci Monsieur François,
Je suis entièrement d’accord avec vous, je trouve désolant que « nous » nous comportions comme des moutons.
Le « covid » a permis de révéler certains traits de caractères chez nos concitoyens… pas toujours très flatteurs pour l’individu.
Heureusement, d’autres se sont portés vers le soutien, l’aide, l’inventivité auprès des plus fragiles !
Que va-t-il se passer maintenant ? Que va-t-il rester des bonnes intentions ? Que sera l’après « covid » ?
L’avenir seul nous le dira…
Bien d’accord avec vous, et on peut dire que nous méritons bien les politiques que nous avons : à voir le manque de réaction de la population.
Et que dire de la psychose qui aura été engendrée… pour pas grand’ chose !
Nul doute que vous auriez préféré un Président fanfaron et provoquant, qui préfère favoriser l’économie de son pays au détriment de la santé de ses concitoyens !!! Suivez mon regard vers les USA…et vers le Royaume Uni avant que son 1er ministre ne tombe lui-même malade !!
Étonnant comme en cette période de pandémie, la France compte 60 millions d’épidémiologistes.
Certes, hélas… Si Alain eut raison de penser que « penser c’est dire non », force est de constater que toute forme de distanciation raisonnée a déserté le troupeau national ! Cette perte de musculature cérébrale est catastrophique pour le présent, le futur et la pérennité de cet « esprit français » douillettement lové dans un petit mot de cinq lettres qui doit nous rester cher… Merde alors !
Bonjour,
Êtes-vous professionnel de santé pour savoir mieux que nos spécialistes comment il aurait fallu gérer la crise ?
Le nombre de morts et de malades diminue chaque jour, c’est le plus important.
Le virus n’a que faire de vos velléités de liberté
Nos dirigeants ont certainement émis la certitude que personne ne pouvait en avoir aucune, ou la difficulté d’un discours qui a manqué de discernement et qui n’a servi qu’à laver un peu plus le cerveau de nos concitoyens.
Enfin, je suis heureux de constater que ces évidences https://dfnetwork.pro/la-psychose-et-la-credulite-de-la-rue/ sont aussi partagées par d’autres. Rassurant !