Accueil » Edito » La revanche du foot clermontois
Marc François.
Photo Fanny Reynaud.
Edito

La revanche du foot clermontois

Tandis que le Clermont Foot connaît une saison jusqu'ici satisfaisante, ça tangue à l'ASM où Christophe Urios va tenter de remettre de l'ordre. Et si le football supplantait le rugby dans la capitale de l'ex-région Auvergne ?

Bien sûr, leurs supporters (il faudrait désormais écrire supporteurs mais j’y ai personnellement renoncé) auraient aimé les voir poursuivre un peu leur route en Coupe de France. Mais décidemment, c’est comme si le club s’évertuait à rompre tout lien avec la compétition qui l’a vu sortir de l’ombre, au prix d’un exploit improbable contre le Paris Saint-Germain, il y a plus d’un quart de siècle. Depuis une autre victoire retentissante, contre l’Olympique Lyonnais en 2005, le Clermont Foot multiplie les revers face aux petits poucets, à chaque fois au fil de scénarios comparables, en plein hiver.

Des moyens optimisés

Ce simple préambule pour mettre, au contraire, en exergue l’excellent parcours accompli par les Clermontois dans le cercle beaucoup plus fermé de la Ligue 1 et cela malgré des moyens modestes au regard de ceux déployés par les cadors. Alors que la mi- championnat est maintenant dépassée, les hommes de Pascal Gastien pointent au milieu du peloton. Malgré leur défaite à domicile, ce dimanche face à Monaco, ils se trouvent dans une situation très favorable dans la perspective du maintien. Or, éviter la relégation constitue l’ambition affirmée lors de cette saison particulière où l’on joue sérieusement des coudes pour éviter de descendre au niveau inférieur. Exceptionnellement, quatre équipes rejoindront en effet directement la Ligue 2 au mois de juin prochain.

Depuis son arrivée en 2019 à la présidence du club, Ahmet Schaefer réussit un sans-faute ; quant à l’entraîneur, Pascal Gastien, il parvient, pour le moment, à tirer le meilleur parti de ses joueurs sur le terrain.

Redresser la barre

Si l’on a le sourire au Stade Gabriel-Montpied, côté Stade Marcel-Michelin, c’est plutôt la soupe à la grimace. L’ASM- qui a tout pour réussir- connaît sa deuxième saison successive pour le moins délicate. Les gros bras « jaune et bleu » enchaînent les déconvenues. Ils ne verront pas le printemps dans ce qui n’est plus tout à fait une coupe d’Europe et ont déjà hypothéqué leurs chances dans le Top 14. La « yellow army » ne sait plus à quel saint se vouer. Pas à Jono Gibbes, en tout cas, prié d’aller voir ailleurs. Alors, le sauveur s’appellera peut-être Christophe Urios, arrivé au pied du puy de Dôme précédé d’une flatteuse réputation. Cela dit, même avec un tel coach, ce sont les joueurs qui devront transformer l’essai.

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé