Qui aime qui, qui trompe qui, qui manipule qui ? Et que s’est-il réellement passé cette nuit-là dans cet hôtel de Leeds ? Voilà la base de la pièce « La Collection » de Harold Pinter qui fait l’objet de trois représentations à la Comédie de Clermont en ce début de période de vacances de la Toussaint.
Écrite en 1961 par celui que l’on considère comme le plus grand dramaturge anglais des soixante dernières années, cette pièce est un savant mélange de vaudeville, thriller et comédie bourgeoise. En traitant des rapports de désirs pour le moins ambigus entre James le mari, Stella la femme, Bill l’amant et Harry l’ami de Bill, l’auteur explore le délitement des convenances sociales dans un milieu d’artistes qui se veut politiquement correct, passant d’une forme d’élégance mondaine à une noirceur finalement assez cruelle. Il est étonnant de constater que cette pièce écrite il y a soixante ans, explore les fondements de ce qu’est devenu, de nos jours, la communication. On y trouve de nombreux ingrédients comme la manipulation, les fausses vérités, les démentis, sortes de fakes news avant l’heure.

La Collection : Texte Harold Pinter, Traduction Olivier Cadiot
Mise en scène : Ludovic Lagarde
Avec : Mathieu Amalric, Valérie Dashwood, Micha Lescot, Laurent Poitrenaux
Durée 1h20 / tout public à partir de 14 ans.

Trois représentations les 25, 26 et 27 octobre 2021 à 20h30
Salle Horizon, La Comédie, Bld François Mitterrand, Clermont
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