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Les 4 membres de Grand Blanc sont à l'affiche de la Coopé. Crédit : Boris Camaca
Culture Jeudi

Grand Blanc promet un concert “beau et chaleureux” à la Coopé

Ce jeudi 18 octobre, la Coopérative de mai accueille Grand Blanc, un des groupes les plus excitants de la nouvelle scène française. Ses 4 membres sont tous musiciens et compositeurs. Benoît David est au chant et à la guitare, Camille Delvecchio au chant et au synthé, Luc Wagner à la batterie et Vincent Corbel à la basse et au synthé. Ce dernier nous accordé une interview avant sa venue rue Serge Gainsbourg.

7 jours à Clermont : Pour ceux qui ne connaissent pas encore, à quoi ressemble Grand Blanc?

Vincent Corbel : Grand Blanc ressemble à plein de choses. On essaie de mélanger plusieurs influences dans ce que l’on pourrait appeler de la pop. On chante en français, et c’est important pour Grand Blanc; on n’imaginerait pas faire autrement. Nous avons grandi dans les années 90, donc nous avons écouté autant d’électro que de rock, mais aussi du hip-hop et de la chanson. On essaie de faire vivre tout ça dans Grand Blanc.

7JAC : Vous venez de sortir votre deuxième album, “Image au mur”. Comment s’est passée la conception du disque?

V.C : Nous arrivions à la fin de la tournée de notre premier album et l’envie nous est venue de nous remettre à composer. Dès lors, nous avons décidé de louer une maison à la campagne,  en Normandie. On y a monté un petit studio, où pendant un mois nous nous sommes remis à écrire. C’est là que sont nés la plupart des débuts de morceaux de l’album. Ensuite, direction Paris pour six mois d’enregistrement…

7JAC : Vous avez assuré la première partie de la tournée d’Indochine pendant 3 mois cette année. Comment l’avez-vous vécue?

V.C : C’était super. C’est un exercice assez marrant. Notre toute première date, à Bercy, était impressionnante. Indochine c’est plusieurs milliers de personnes, des Zénith, des Bercy… Une autre manière de faire de la musique, en réalité. Le public devient quasiment impersonnel et se rapproche de la foule. Du coup notre façon d’être sur scène est différente car il y a moins de contacts directs avec les gens. Ça relève plus du show que du concert. L’expérience a été formatrice pour le groupe, même si nous ne sommes pas sûrs de remplir Bercy un jour…

7JAC : Vous chantez en français. Considérez-vous que vous appartenez à la “nouvelle scène française”?

V.C : Est-ce à nous de le considérer? En tous cas, on vit dans cette nouvelle scène française. On tourne avec des gens comme Flavien Berger,  Feu! Chatterton ou Bagarre. Notre label ne signe que des groupes qui chantent en français. Cette scène est belle car elle est très libre, elle ne se définit pas par un style musical mais par une langue.   

7JAC : Que préparez-vous pour votre concert à la Coopérative de Mai?

V.C :  Comme pour tous les concerts, on relève ce défi de jouer des titres du premier et du deuxième album, qui sont pourtant très différents. Ensemble en live, ça marche super bien. Nous sommes vraiment contents. Nous sommes passés sur une batterie acoustique et essayons d’être davantage dans le jeu, l’interprétation.

7JAC : Comment convaincre en quelques mots de venir vous applaudir à la Coopé?

V.C :  Je dirais au public de venir faire la fête avec nous. Faire la fête, on adore ça… A la Coopé, ça va être beau et chaleureux. Plus on est de fous, plus on rit!

Jeudi 18 octobre à 20h30 à La Coopérative de mai, rue Serge Gainsbourg à Clermont.

À propos de l'auteur

Catherine Lopes

Journaliste diplômée de l’Ecole de Journalisme et de Communication de Marseille, Catherine arrive en Auvergne en 2006 et fait ses armes sur Clermont Première. Après plusieurs années de collaboration,  elle découvre ensuite le monde de la pige et travaille pour plusieurs sociétés de production. Elle écrit aussi pour le web et fait de la radio. Véritable touche à tout, Catherine aime avant tout raconter des histoires.

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