Initié en 2017, le projet d’extension de l’ESC Business School de Clermont et devenu réalité comme prévu sur le calendrier prévisionnel. La rentrée 2024 aura été marquée par l’ouverture du Campus Trudaine XL, qui offre désormais 4 000 m² supplémentaires comportant des salles de cours, l’espace entreprises, une cafétéria, des espaces de détente pour les étudiants et les enseignants. Cette aile supplémentaire vient s’adosser à l’ancien bâtiment municipal qui abritait jadis les associations clermontoises. Faire cohabiter l’ancien bâtiment et une partie neuve, tout en visant des normes environnementales de premier ordre a été le défi relevé par le cabinet d’architecte clermontois CRR qui, en un temps record, a restructuré et bâti un bâtiment exemplaire sur le plan de son impact carbone, tant sur le plan de la construction que sur le plan de l’exploitation. (lire notre article Campus Trudaine XL : l’ESC en beaucoup plus grand).
« Être installé en cœur de ville est un véritable atout »
L’école de commerce de Clermont créé en 1919, commençait à se sentir à l’étroit dans les locaux du boulevard Trudaine et un projet de déménagement avait vu le jours avenue de la République dans les locaux vacants du collège de Franc Rosier. Finalement le choix a été fait de rester en centre ville avec une extension. « C’était un vrai choix, et je pense qu’il est extrêmement judicieux » explique Richard Soparnot, directeur général. « Quand on regarde le paysage des business school en France, beaucoup d’établissements de la CGE, Conférence des Grandes Écoles, se sont installés à l’écart des villes et pour nous, être installé en cœur de ville est un véritable atout. Disposer d’un campus de 15 000 m² dans le centre est un actif majeur car cela offre aux étudiants des conditions de vie et d’apprentissage vraiment exceptionnelles. C’est un argument que l’on mobilise à chaque fois que l’on prend la parole auprès des candidats qu’ils soient du territoire ou de plus loin pour les internationaux ». Si le cœur de la ville de Clermont reste un pilier de la maison mère, l’école possède néanmoins aujourd’hui, deux campus bien loin des terres arvernes à Marakech et à Pékin.
Nouveau nom, nouveau logo mais une évolution mesurée
Ne l’appelez plus ESC Clermont business School mais Clermont School of Business. Avec l’extension de son campus mais aussi dans le cadre de son plan de développement 2020/2027, l’école de commerce de Clermont a du s’interroger sur son identité, d’autant qu’elle était la dernière en France, à avoir gardé l’acronyme ESC. « Lorsque nous avons mis en œuvre notre plan, on s’est rendu compte qu’il y avait peut-être une forme de décalage entre nos intentions et nos ambitions, notre volonté de croissance et de rayonnement et la réalité de notre nom. On a mené un audit de nom de marque, pour essayer de comprendre comment ce nom était perçu par les différentes parties prenantes et très vite un certain nombre de points importants ont émergé : le caractère un peu désuet d’ESC, l’importance de maintenir le nom de la ville dans le nom de l’école, de revendiquer la stature internationale et très vite dans les options, a émergé ce nouveau nom Clermont School of Business, qui est une évolution mesurée permettant de garder le lien avec notre histoire » explique son directeur général.
École de commerce à dimension humaine
Même si l’établissement reste sur une dynamique de développement, l’extension en est une illustration, Clermont School of Business limitera dans l’avenir les inscriptions à 2 400 étudiants de manière à conserver un enseignement par petits groupes, sans avoir recours à l’enseignement magistral dans de grands amphithéâtres. Pour le directeur, il s’agit de garder une certaine dimension humaine. « Il s’agit d’être une école capable d’accompagner les étudiants, individuellement dans le cadre de leur projet personnel et professionnel. Il faut être capable d’entretenir avec eux une relation de proximité. Pour nous, un étudiant c’est comme une œuvre. On doit l’accueillir comme il est, et le façonner au fur et à mesure des années pour lui permettre d’acquérir des qualités, des connaissances et des compétences qui vont faire de lui ce qu’il a envie d’être. Quand on est une école à dimension humaine, c’est ce que l’on peut faire, en passant par des groupes en nombre limité d’étudiants, par un accompagnement, par les équipes et par des relations de proximité ».
Clermont School of Business est une école privée qui fonctionne avec un budget annuel de 20 millions d’euros, réunis via des droits de scolarité. Chaque étudiant doit en effet débourser entre 7 000 et 10 000 euros selon le diplôme préparé. Néanmoins, l’école clermontoise est la seule école de commerce à proposer l’exonération totale des droits pour les étudiants boursiers de première année. C’est une véritable innovation dans le milieu, qui traduit précisément la dimension humaine évoquée par Richard Soparnot.
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