Plainte contre X
Même si la souffrance animale n’est pas sa préoccupation principale, un individu normalement constitué ne peut s’empêcher d’être révulsé par tant de cruauté et de lâcheté. Qui sont ces prédateurs sadiques capables de s’acharner sur un petit animal qui n’a pas la moindre chance de leur échapper ? Une plainte a bien entendu été déposée par SOS Chats Thiers. Contre X. Les coupables seront-ils identifiés, puis interpellés ? Pour l’heure, rien n’est moins sûr. Ce genre de recherche n’est pas prioritaire chez les enquêteurs qui ont des missions plus « sérieuses ». En termes plus directs, ils n’ont pas de temps à perdre avec ça. Et quand bien même quelques-uns auraient le désir de s’y consacrer, ils devraient le faire sur leur temps libre, car il est peu probable que leurs supérieurs hiérarchiques leur laissent les coudées franches lorsqu’il s’agit de se lancer à la poursuite de tortionnaires de chatons. Et pourtant ! Peut-on sérieusement penser que les auteurs de ce crime ne seront pas tentés de recommencer plus loin, sur d’autres animaux, et peut-être aussi sur des humains en situation de faiblesse ?
Deux ans d’emprisonnement
Dans « Le temps, ce grand sculpteur », Marguerite Yourcenar écrit : « Révoltons-nous contre l’ignorance, l’indifférence, la cruauté, qui d’ailleurs ne s’exercent si souvent contre l’homme que parce qu’elles se sont fait la main sur les bêtes… ». Dans Le lien, ouvrage collectif coordonné par Andrew Linzey, la corrélation entre les violences exercées sur les hommes et celles perpétrées sur les animaux est clairement établie. Est-ce seulement pour cela que nous devons prendre au sérieux le supplice d’un animal ? Sûrement pas, car ce crime est abject, quelle qu’en soit la victime. Mais on peut sans doute y voir un avertissement.
Que vont faire la police, la gendarmerie ? Que vont faire les juges s’il advient que ces moins-que-rien (on peut supposer qu’ils sont plusieurs, car c’est beaucoup plus excitant de se livrer à de telles horreurs lorsqu’on a un public, aussi débile soit-il) soient reconnus et appréhendés ? On attend. Tout est possible. Souvenons-nous que, pour des sévices et actes de cruauté sur des animaux domestiques ou tenus en captivité, le code pénal (article 521-1) prévoit une sanction qui peut aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
Cécité
Une question se pose. Comment ce chaton a-t-il pu tomber aux mains de ses bourreaux ? La réponse est évidente : les chats sans foyer sont des millions en France, d’après les estimations de plusieurs organismes de protection animale. Dans 99% des cas, ils ne sont pas stérilisés (sauf par des associations de terrain, dépourvues de moyens, abandonnées par les pouvoirs publics, et seulement munies de leur bonne volonté) et se reproduisent librement. La plupart des chatons n’atteignent pas l’âge adulte, soumis qu’ils sont, en dépit de la vigilance désespérée et dérisoire des mamans, à des aléas divers.
Le petit chat martyr de Thiers, lui, a été trouvé par des gens de bien qui n’ont eu d’autre choix que d’abréger ses souffrances. Mais combien d’autres, victimes de semblables horreurs, souffrent et meurent dans la plus totale indifférence, l’oubli le plus opaque ?
Comment pouvons-nous laisser faire cela ? On crève les yeux à un chaton, mais c’est l’humanité entière qui est frappée de cécité.
Comment accepter qu’un tel déchet qui n’a rien d’humain continue de nous pomper l’air littéralement après avoir commis une telle atrocité ? Je suis pour la peine capitale envers ce genre de créatures qui n’auraient jamais dû avoir le droit de naître !!!
Mon Dieu ces humains sont si cruels, j’en ai les larmes aux yeux
Je n’arrive pas à comprendre leurs gestes horrible du sans cœur
Je souhaite que ce ou ces monstres perdront la vu le plus tôt possible jusqu’à qu’ils regrettent leurs geste et que le chat les hantera
il faut etre cruel pour faire sa ,c’est horrible.