Accueil » Vie publique » Comme un poisson dans l’eau au Centre aquatique Les Hautes-Roches
Centre aquatique les Hautes-Roches / Photo 7 Jours à Clermont
Photo 7 Jours à Clermont
Vie publique

Comme un poisson dans l’eau au Centre aquatique Les Hautes-Roches

Après 18 mois de travaux, la piscine de Chamalières s'est transformée en Centre aquatique Les Hautes-Roches. Les utilisateurs ont pu retrouver l'eau des deux bassins de 40 et 50 mètres au cœur d'un bâtiment passablement revu pour être performant sur le plan de la consommation énergétique et offrir un nouveau confort d'accueil au public.

Ne l’appelez plus Piscine de Chamalières mais Centre aquatique Les Hautes-Roches. Après 18 mois de travaux, les Chamaliérois et l’ensemble des habitants de l’agglomération peuvent de nouveau faire des longueurs dans les deux bassins de l’équipement, passé sous la responsabilité de Clermont Auvergne Métropole, comme tous les grands équipements sportifs.
C’est en 1972 que la construction de la piscine de Chamalières a été lancée par Valéry Giscard d’Estaing, maire de l’époque. Il sera présent 4 plus tard, en tant que président de la République, aux côtés de Claude Wolff son successeur à la mairie, pour l’inauguration officielle de la piscine dotée d’un bassin olympique. En 1997 un projet d’extension, comprenant notamment un bassin à vagues, a vu le jour à l’initiative de Claude Wolff. Cet aménagement a été inauguré un an après, en accueillant la Vittel Cup, événement rassemblant l’élite française de la natation.

Le Centre aquatique Les Hautes-Roches se devait de réduire sa consommation en énergie

Bien qu’étant une construction de qualité, il était devenu indispensable de remettre la piscine au goût du jour en particulier sur l’aspect énergie et environnement. « Globalement, l’objectif initial était une requalification technique du bâtiment » explique Philippe Hébras, architecte cogérant du cabinet clermontois CHM Architecture, « Les installations consommant énormément d’énergie pour le traitement de l’eau et de l’air, plus de la moitié de l’enveloppe a été consacrée à l’amélioration de ce poste. Pour traiter cela, il y avait la nécessité de réduire le volume de la halle qui à l’époque était certes majestueuse mais ultra énergétivore. On a du tomber la charpente en réalisant une belle prouesse technique. La deuxième plus grosse grue d’Europe est venue pour déposer les méga-poutres de 70 tonnes, une vraie prouesse technique. On a ensuite refait la couverture en utilisant énormément de bois locaux ». Avec la nouvelle couverture et le nouveau matériel de chaufferie, un gain de 30 % de la consommation énergétique de l’équipement (qui développe au total 7 500 m²) est attendu.

« La priorité des prochaines années, c’est l’énergie »

« On a retrouvé des éléments de belle facture et de très bonne qualité, mais il fallait limiter le volume pour le traitement d’air et de l’eau » explique Philippe Hébras. « C’était un très beau béton pour l’époque et cette piscine était exemplaire. On ne fait plus d’ouvrage comme cela, avec de telles portées, c’était vraiment une œuvre. Aujourd’hui il faut savoir être raisonnable. On peut dessiner de belles choses, de beaux bâtiments mais la priorité des prochaines années c’est l’énergie. Il faut vraiment que l’on fasse attention à travers ce que l’on dessine et conçoit. Avant, on faisait peut-être moins attention… maintenant c’est une donnée importante dans notre métier d’architecte mais aussi pour la métropole qui se doit d’être exemplaire. Malheureusement, on est obligé de détruire des choses qui étaient belles et bien faites ». Toute la machinerie de l’équipement a été renouvelée avec du matériel très performant sur le plan de sa consommation électrique, et qui sera alimenté dans quelques semaines par des panneaux photovoltaïques.

Répondre aux nouveaux besoins et demandes du public

Le second poste était une refonte complète de l’accueil où passent 300.000 nageurs chaque année. Les vestiaires individuels ont été restructurés et des vestiaires collectifs ont été créés permettant l’accueil des scolaires, ce qui représente 30 000 enfants chaque année. Une extension de la partie administrative et la création de bureaux offre également de bonnes conditions d’accueil aux clubs. Le public qui a retrouvé les deux bassins de 40 et 50 mètres qui ne pas nécessitaient de transformation, a en revanche, découvert un nouvel espace « bien-être » de 180 m² installé dans une extension. « C’était une demande forte de la part des utilisateurs de la piscine qui souhaitaient retrouver sauna, hammam, bain bouillonnant, jacuzzi et un espace détente encore en cours d’aménagement » reprend Philippe Hébras.
Le coût total de l’opération de requalification de la piscine s’élève à 14 millions d’euros €, financés par Clermont Auvergne Métropole avec une subvention de 1,5 M€ de l’État via l’Agence Nationale du Sport et de 51.000 € via l’ADEME.

À propos de l'auteur

Olivier Perrot

Pionnier de la Radio Libre en 1981, Olivier Perrot a été animateur et journaliste notamment sur le réseau Europe 2 avant de devenir responsable communication et événements à la Fnac. Président de Kanti sas, spécialisée dans la communication culturelle, il a décidé de se réinvestir dans l'univers des médias en participant à la création de 7jours à Clermont.

Commenter

Cliquez ici pour commenter

Sponsorisé

Les infos dans votre boite

Sponsorisé