La piscine Béatrice Hess poursuit sa mutation en centre aquatique. Après 18 mois de travaux, la halle ludique a ouvert au public, ce mercredi 27 décembre 2023, un beau cadeau de fin d’année qui permet de mieux comprendre ce que sera bientôt cet espace entièrement dédié à la santé et au plaisir aquatique.
Construite en 1995, la piscine était destinée, à l’époque, à accueillir les 32 000 habitants de l’ancienne Communauté de communes de Riom. Mais en 2017, la création de la nouvelle communauté d’agglomération RLV,  Riom Limagne et Volcans, a eu pour effet de multiplier par plus de deux la population qui a atteint le seuil des 70 000 habitants. Résultat cet équipement ouvert aux différentes pratiques aquatiques, qui est le seul ouvert toute l’année à moins de 25 minutes de l’ensemble des 31 communes de RLV, a vu un net accroissement du nombre d’utilisateurs, grimpant en moyenne à 200 000 par an. Malgré une première réhabilitation, il y a 8 ans, une nouvelle évolution était devenue indispensable pour accueillir tous les usagers en quête de nouveaux services et de plus de confort. Le Centre aquatique Béatrice Hess se veut être un lieu de détente, de bien-être, de santé, de sport et d’apprentissage. La superficie de bassins a doublé, passant de 625 m2 à 1 200 m2 et de nombreuses associations sportives y proposeront des activités toute l’année : natation synchronisée, plongée sous-marine ou encore triathlon.

Centre aquatique Béatrice Hess, un centre totalement repensé

Grand projet de l’année 2023 pour RLV, le nouveau centre regroupe 3 espaces : le premier est la halle de natation composée de deux bassins dédiés aux activités sportives et d’apprentissage. Le bassin sportif de 25 mètres de longueur et d’une profondeur de 2 à 3 mètres est équipé de 6 couloirs de nage. Sa température est constante à 27°C. Le bassin d’apprentissage, lui aussi de 25 mètres mais d’une profondeur ramenée à 1m30/1m60, comprend 4 couloirs de nage avec une température « accueillante » de 28°C.  Ces deux bassins, l’un qui existait déjà, l’autre qui a été nouvellement créé, sont entrés en service à l’automne.
Le second espace, qui vient donc d’ouvrir, est une halle ludique composée de trois bassins, de jeux aquatiques, jets sensoriels et espace bien-être dédié à la détente. On y trouve : un toboggan intérieur, une pataugeoire chauffé à 31°C pour les plus petits, un bassin d’aquagym et d’aquabike de 150m2, avec un fond plat de 1m30 et température de 29°C.
Enfin le troisième espace qui n’ouvrira qu’au milieu du mois de janvier 2024 sera un espace bien-être, doté d’un jacuzzi, d’un sauna, d’un hammam et d’une terrasse privative avec transats.

Un projet social et écologique

Lorsque RLV a ouvert le dossier de transformation, l’un des premières obligations était de pouvoir accueillir gratuitement la totalité des enfants scolarisés en école primaire sur les 31 communes du territoire. La piscine pouvait recevoir 2 662 enfants, le centre en accueillera 4 500.
La seconde obligation était de repenser le fonctionnement de l’équipement en tenant compte de la transition écologique. Les orientations techniques pour  l’optimisation énergétiques ont été un fil rouge pour la construction de ce projet. Le Centre aquatique intègre donc un fonctionnement avec une couverture d’au moins 20% des besoins par des énergies renouvelables, un taux possible grâce au futur raccordement à une chaufferie bois biomasse dédiée à l’équipement qui sera construite à proximité en 2024 et partagée avec d’autres équipement municipaux et le Lycée Laurencin. Optimisation également pour la consommation d’eau avec la mise en service d’un système de filtration très performant qui a permis de ne pas augmenter la consommation globale d’eau de l’équipement, alors que la surface des bassins a doublé.
Le projet global Centre aquatique Béatrice Hess représente un investissement de près de 12 millions d’euros HT dont 35% ont été apportés par le FEDER Fonds européen de développement régional (2 Md’€),  la Région Auvergne-Rhône-Alpes (1 Md’€), le département du Puy-de-Dôme (1,4 Md’€), l’État (1 Md’€) et l’Agence de l’Eau (72 000 €).