Depuis l’annonce d’un Schéma Directeur Cyclable, en 2018, Clermont Auvergne Métropole œuvre en permanence pour le développement des déplacements à vélo, avec l’objectif clair de faire passer la part modale de ce moyen de transport doux de 2 à 5 % d’ici à 2030. Les Clermontois qui ont déjà changé leurs habitudes de déplacement constatent que le trafic sur les pistes et les voies cyclables est en hausse, notamment dans Clermont intra-muros, mais ils constatent également un déficit d’arceaux permettant de stationner leurs bicyclettes en sécurité.
La Métropole cherche donc actuellement à mieux identifier les lieux où manquent des arceaux. Son objectif est d’atteindre à terme, 11 000 emplacements disponibles répartis dans les lieux où ils sont les plus utiles. Avec son partenaire Géovélo, elle travaille déjà à identifier ces lieux par le biais d’une analyse des pratiques de 2 000 utilisateurs locaux, mais pour pouvoir développer l’offre de service la plus adaptée, elle doit aussi s’appuyer sur des retours et des avis d’utilisateur.

Un service pour proposer des emplacement d’arceaux vélos

Sur son site web Ici, mes services en ligne, la Métropole a ouvert un onglet spécifique, dans le chapitre Mobilité.  Pour proposer des nouveaux emplacements d’arceaux vélos, il suffit de compléter en quelques clics, un formulaire sur lequel on indique son identité et les lieux que l’on propose avec possibilité de joindre une photo si nécessaire. Deux types de stationnements peuvent être installés dans l’espace publique uniquement : des arceaux ou des abris-vélo.
Les demandes complétées, sont instruites par les services de Clermont Auvergne Métropole qui informent les utilisateurs de l’avancement de leurs demandes si celles-ci sont acceptées. Plusieurs critères sont appliqués avant validation : la nature de la demande, l’implantation du lieu proposé et le type de structures se trouvant aux alentours et la présence d’autres stationnements vélos à proximité. La pose des nouveaux arceaux vélos intervient lors de campagnes d’installation qui se déroulent chaque fin de trimestre. Cela veut dire qu’un peu de temps peut s’écouler entre le moment où les usagers procèdent aux demandes et la date d’installation des propositions retenues.