Elle est arrivée. Sans en avoir l’air. Entre fêtes de fin d’année et mouvements sociaux… 2020 efface 2019. Qu’importe si la décennie débute officiellement en 2021 (puisque le calendrier grégorien ne comporte pas d’année 0), le changement de dizaine est déjà effectué au moins dans les esprits.

2020 pointe le bout de son nez et avec elle, les premiers assauts d’une campagne des municipales qui va battre son plein dès les premières semaines de cette année. Il serait très exagéré de prétendre que ce prochain scrutin passionne les foules. Pour l’heure, la fièvre ne dépasse pas les état-majors des candidats. On ressent, ici, un peu d’inquiétude ou de scepticisme, là, un brin d’espoir ou d’illusion.

Une règle de trois

Mais les électeurs, dans leur ensemble, ont la tête ailleurs…Il sera bien temps de faire un choix… à moins que celui-ci ne soit déjà effectué. A Clermont, l’élection semble se résumer à une règle de trois. Le suspense, s’il y en a un, porte sur le candidat qui accompagnera Olivier Bianchi au second tour et lui fera face. Et sur la capacité de Jean-Pierre Brenas et Eric Faidy à constituer une alliance pour s’opposer au champion socialiste. Pas facile d’accorder ses violons lorsqu’on a joué des partitions différentes.

Sur le front culturel

D’ici-là, il y aura bien-sûr un nouveau Festival du Court-Métrage, l’événement clermontois le plus populaire… et le plus international. Quarante ans après son lancement, la manifestation continue à attirer les foules et à battre, chaque année, des records d’entrée. L’équipe de Sauve Qui Peut détient, à coup sûr, la bonne recette qu’elle applique chaque hiver. A quelques mètres, seulement, de la Maison de la Culture, épicentre du festival, le chantier du Théâtre de la Comédie se poursuit. Le « gros » du travail est maintenant effectué et il s’agit d’être à l’heure pour l’ouverture promise au printemps prochain, lorsque les élections auront rendu leur verdict. Le nouvel écrin, signé par l’architecte portugais Eduardo Souto de Moura, constituera un emblème de la politique culturelle clermontoise et, nous promet-on, un lieu de vie pour l’ensemble de la population.

L’Europe en point de mire

Si un théâtre fait régulièrement le plein, c’est bien celui du Stade Marcel-Michelin… Sur courant alternatif depuis le début de la saison, les « jaunards » joueront, comme d’habitude, leur va-tout à la fin du printemps lorsque les matchs-couperet se succèderont. L’Europe finira bien, un jour, par leur sourire. Sera-ce pour le 23 mai au Stade vélodrome de Marseille ? D’ici-là, notre journaliste Julien Oury aura bien des choses à nous raconter…

Le Tour de France reviendra à Clermont le 11 juillet (et le 10 à Châtel-Guyon). Un retour 32 ans après la victoire du Danois Johnny Weltz au sommet du puy de Dôme et une belle satisfaction pour les passionnés de cyclisme, sevrés de compétitions prestigieuses, même s’il ne s’agira, en l’occurrence, que d’un départ d’étape. En juillet, l’athlète clermontois Renaud Lavillenie préparera assidûment ce qui sera vraisemblablement son dernier assaut olympique. A Tokyo, début août, le perchiste jouera une fois encore les chercheurs d’or face aux nouvelles pépites de la spécialité. La barre sera élevée…