Kitzbühel est au ski alpin ce que Monaco est au sport-automobile. Tandis que les athlètes, des acrobates, dévalent la vertigineuse piste de la Streif, lors de la prestigieuse descente du Hahnenkamm , le gratin s’y donne rendez-vous aux abords de l’aire d’arrivée. Chaque année, par exemple, Arnold Schwarzenegger effectue le déplacement depuis la Californie pour vivre pleinement ce grand rendez-vous hivernal au milieu des montagnes enneigées du Tyrol, et Bernie Ecclestone, l’ancien patron de la Formule 1, lui emboîte le pas, engoncé dans un anorak. On retrouve aussi, au milieu de la foule, Sebastien Vettel ou Gerhard Berger et la quasi-totalité des people autrichiens. « Kitzbühel, c’est le festival de Cannes » ironise même le skieur Julien Lizeroux, spécialiste du slalom. Durant le week-end, des dizaines de milliers de personnes rejoignent habituellement la station autrichienne et, le soir, on boit sec, et jusqu’à plus d’heure, schnaps et autres alcools dans les hôtels de luxe ou les tavernes, comme le célèbre Londoner dans la Franz-Reisch Strasse. L’événement, tout à la fois mondain et populaire, génère un chiffre d’affaire de près de 50 millions d’euros pour la cité qui a vu naître le grand Toni Sailer. C’était le cas, tout au moins, jusqu’ici.
La fête en moins
Ce dimanche, c’est à huis clos que s’est déroulée la périlleuse descente du Hahnenkamm (qui signifie crête du coq) en allemand. Un vide sidéral qui n’a pas empêché le Suisse Beat Feuz de dévaler la piste en 1’55″29 et de s’imposer pour quelques centièmes dans ce rendez-vous au sommet. Le monde du sport, pour le moment, continue à tourner, un peu en marge de la planète, après avoir du marquer un arrêt au printemps dernier. On joue dans les stades désertés, envers et contre tout, on s’élance pour vaincre et l’on s’affronte comme si de rien n’était, maintenant les compétitions coûte que coûte. L’ambiance en moins. Il est vrai que les diffusions télévisées justifient à elles seules cette situation particulière et que le sport a l’art de distraire les populations, en un temps où elles sont rares et d’autant précieuses.
Un doute, quand même
Le « cirque blanc », placé dans une bulle, poursuivra donc ses étapes à travers les montagnes européennes, si tout va bien, et rejoindra bientôt Cortina d’Ampezzo pour y disputer ses championnats du Monde. Le Top 14 continuera vraisemblablement à égrainer ses journées qui mènent vers les phases finales. Et l’on n’a sans doute pas fini d’entendre parler du Paris Saint- Germain et, peut-être, de ses prochaines déconvenues. Ce qui nous change un peu de la vaccination, de la variante anglaise, du couvre-feu ou des atermoiements du gouvernement. Mais, dans la réalité, même les sportifs vivent aujourd’hui dans l’incertitude. Les Jeux Olympiques de Tokyo, déjà repoussés d’une année, demeurent sous la menace. « Vu la situation du coronavirus, tout peut arriver » a confié récemment Taro Kono, ministre japonais de la réforme administrative. Des Jeux annulés ? Au fond, cela n’aurait rien de surprenant dans un monde qui a choisi de cesser de vivre pour mieux se protéger.
Hello Marc, De la part de Xavier Brunel de Noirétable.Peut être que tu te rappelles de moi, nous étions à »Massllon »de 1974 à 1977.Je serais heureux d’avoir de tes nouvelles.Je suis actuellement prof de français et j’habite à Feurs, divorcé et un fils, Alexandre de 26ansqui termine sa médecine à Lyon.J’espere de tes news après tout ce temps.Reçois toutes mes belles pensées.Je te laisse mon adresse mail et mon phone.xavier.brunel63@gmail.com.07 50 99 89 81.Je suis aussi sur FB…Tu cherches Xavier Brunelle deux (mon pseudo FB). À bientôt j’espère.Xavier