Dans un an où en serons-nous de l’épidémie qui bouleverse nos vies ? Vivrons-nous délivrés de ce masque qui entrave davantage que la simple respiration ? Et aurons-nous retrouvé l’essentiel de nos libertés, aujourd’hui mises entre parenthèses ? Les lenteurs de la campagne de vaccination, autant que la panique née da la pandémie, incitent à la prudence.
Un an, c’est le temps qui nous sépare de la prochaine élection présidentielle, perspective pour le moment noyée dans le chaos de la situation sanitaire. Si l’échéance électorale ne semble guère aujourd’hui préoccupée la majorité des Français, elle impacte pourtant les décisions prises désormais au sommet de l’Etat. Emmanuel Macron, le tenant du titre, sait que le calendrier se resserre et qu’il joue gros au gré des confinements, des couvre-feu, des chiffres de la contamination ou de la stratégie vaccinale. Même si les électeurs ont parfois la mémoire courte. Son refus du moindre mea culpa est, eu cet égard, éloquent. Il entend se présenter comme celui qui aura su trouver l’équilibre entre la fermeté et une relative souplesse, entre les urgences sanitaires et les considérations économiques.
Partir à point
D’autres rêvent de l’Elysée. Et pas seulement en se rasant le matin. Déjà candidat à sa propre réélection lors des prochaines régionales, Xavier Bertrand s’est ainsi positionné sur la ligne de départ. Désireux de couper l’herbe sous le pied des Républicains, de Valérie Pécresse, Michel Barnier, Bruno Retailleau ou de Laurent Wauquiez, l’ancien ministre de la santé a annoncé sa candidature en s’exonérant d’une éventuelle primaire à droite. Incarnant un « centre-droit » ou un « libéralisme modéré », il se verrait bien comme le troisième homme, susceptible de rafler la mise face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen, protagonistes annoncés de la prochaine affiche électorale.
Feu de tout bois
Dans la réalité, l’espace politique de l’actuel président de la région des Hauts-de-France reste limité. Jugé à droite comme « Macron-compatible » (n’avait-il pas été ressenti pour devenir son premier ministre avant Edouard Philippe ?), il risque de rencontrer l’hostilité d’une partie de la droite « dure ». D’où la nécessité pour lui de « droitiser » son discours et de dénoncer les erreurs du Chef de l’Etat. Une position inconfortable pour celui qui a fait carrière comme un responsable modéré voire incolore. Pour tenter de convaincre et s’ériger en recours possible, l’ancien assureur, dont le charisme ne saute pas aux yeux, fait feu de tout bois sans susciter, pour autant, d’enthousiasme. Le soufflé pourrait bien retomber aussi vite qu’il est monté.
Salut Marco , ce matin je me suis fait vacciner au Buges maison des sports , super organisation , merci a tous les bénévoles et bravo , salut Marco prend soin de toi