Les citoyens et le monde politique régional font preuve d’une forte mobilisation sur le dossier de la liaison ferroviaire entre Paris et Clermont. La pétition en ligne sur change.org « Clermont-Fd/Paris en 2h30 par le train, c’est pourtant possible ! » vient d’ailleurs de dépasser les 3 000 signatures. Lors des traditionnelles questions au Gouvernement, Delphine Lingemann, députée de la 4e circonscription du Puy-de-Dôme sous l’étiquette Ensemble-majorité présidentielle, a interpellé Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique et de la cohésion du territoire, en séance publique.
Engagement de l’État : jusqu’à quand ?
Delphine Lingemann a rappelé que l’Auvergne est en souffrance sur le plan ferroviaire et a insisté sur le fait que l’axe Clermont-Paris fait partie des trois lignes structurantes des trains d’équilibre des territoires, mais que selon le rapport du COI, Conseil d’Orientation des Infrastructures, l’engagement de l’État prendrait fin en 2026. Or en 2026, la phase actuelle des travaux de rénovation de la ligne sera terminée, les dernière nouvelles rames auront été livrées, mais le temps de trajet sera toujours supérieur à 3h00. La députée a donc demandé au ministre, si la ligne Clermont-Paris faisait partie des priorités au delà de 2026 et si elle était inscrite dans un programme de modernisation. Le ministre s’est contenté de rappeler que l’État s’est engagé à hauteur d’un milliard cent millions d’euros pour la régénération de la ligne et que le comité de suivi a été mis en place, avec une amélioration du service. Il n’a fait, en revanche, aucune allusion à l’après 2026 et à l’évolution vers une liaison en 2h30.
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