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Accident de la route / Photo Alexas_Fotos - Pixabay
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Vie publique

Sécurité routière : une priorité du préfet du Puy-de-Dôme

Comme la gestion des ressources en eau, la sécurité routière est un dossier particulièrement suivi par le préfet du Puy-de-Dôme. Les opérations "Routes bleues" se multiplient et celle du 15 août prouve qu'elles sont encore nécessaires.

Lorsqu’il avait pris ses fonctions, il y a bientôt un an, le préfet du Puy-de-Dôme, s’était déclaré particulièrement attentif à la sécurité routière. Les chiffres de la première partie de l’année 2023 n’étaient pas bons, comparés à ceux de l’année précédente et Joël Mathurin avait annoncé que l’on verrait davantage « de bleu au bord des routes » du département. Depuis un an les opérations « Routes bleues » se sont donc multipliées avec, à chaque fois, un lot d’infractions constatées et sanctionnées assez important prouvant la nécessité des interventions.

Des statistiques qui stagnent

Depuis le début de l’année 2024, la préfecture a déjà enregistré 26 décès sur les routes du département, nombre parfaitement identique à celui de 2023 sur la même période. Cette situation pousse le préfet à organiser de plus en plus d’opérations « Routes bleues » comme celle mise en place à l’occasion du weekend du 15 août que l’on sait particulièrement dense à cause notamment du chassé-croisé des vacanciers. Le bilan de l’opération  vient d’être communiqué prouvant que malgré les messages de prévention et les actions de répression, le comportement des automobilistes auvergnats mais aussi de ceux qui traversent le département n’est pas toujours compatible avec la sécurité routière.

533 infractions pour 2 500 contrôles lors weekend du 15 août

Près de 350 gendarmes et policiers du Puy-de-Dôme ont été mobilisés ce qui a permis de contrôler plus de 2 500 véhicules. 533 infractions ont été relevées soit plus de 20% de cas. Les excès de vitesse constituent plus de la moitié des infractions relevées. Dans l’autre moitié, la conduite sous emprise de produits stupéfiants ou d’alcool tient une bonne place aux côtés de l’usage du téléphone au volant mais aussi  du défaut d’assurance ou de contrôle technique.  Au final, l’opération du 15 août s’est soldée par 48 rétentions de permis de conduire et 13 véhicules placés en fourrière administrative.

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