Que le Clermont Foot retrouve la Ligue 2, après trois saisons au plus haut niveau, n’étonne personne. Le club, malgré un championnat 2022-2023 exceptionnel (presque miraculeux), a dû opérer avec les moyens du bord. Une situation qui le condamnait à évoluer sur une corde raide face à une opposition mieux lotie. La relégation n’était pas inéluctable mais elle faisait partie des probabilités. L’équipe manquait tout simplement de qualité dans un environnement éminemment concurrentiel où la réussite s’achète davantage encore qu’elle ne se mérite.
Rodez après le PSG
Les supporters des rouges et bleus devront donc, dès l’été prochain, se contenter d’affiches moins prestigieuses dans un stade en plein travaux d’extension. Difficile de s’ébahir devant la venue de Rodez, de Dunkerque ou de Pau lorsqu’on a gouté à des joutes contre l’OM, Monaco ou Lyon… Et ça n’est pas le Paris Saint-Germain (qu’il est si agréable de détester) qui viendra se frotter aux Clermontois mais le plus modeste Paris FC. Retour à l’ordinaire.
Attention à la gueule de bois
Pour autant, le Clermont Foot aura grandement besoin de soutien lors des prochains mois … Non seulement pour tenter (pourquoi pas ?) de retrouver rapidement le sommet mais tout simplement pour faire face aux écueils inhérents à sa nouvelle situation. La descente constitue en effet un événement périlleux pour tous les ex titulaires de Ligue 1 … Et l’on en connaît plus d’un pour qui la digestion fut difficile. On le sait, l’effectif clermontois va connaître des remous, départs et arrivées se multipliant, et le nouvel entraîneur Sébastien Bichard, désormais débarrassé de l’ombre de Pascal Gastien (dont le bilan est positif mais qui a fait l’année de trop), va devoir mettre en musique ce onze dont on ne sait aujourd’hui à peu près rien. Un nouveau chapitre débute donc, tout aussi déterminant pour l’avenir du club. Quant à la descente, elle n’est pas un drame, c’est juste du football.
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