« Ensemble pour le renouveau de Clermont », groupe de réflexion initié par Jean-Pierre Brenas, conseiller municipal, leader de la droite, est le pendant du laboratoire démocratique mis en place par Olivier Bianchi, maire de Clermont. Groupe de réflexion ou laboratoire… qu’importe l’appellation, il semble évident, à un an des prochaines élections municipales, que les futurs candidats déclarés commencent à poser les bases de leur programme de campagne.
Les chiffres et leur interprétation
« Ensemble pour le renouveau de Clermont » a récemment publié lors d’une réunion publique, les résultats d’une étude sur la démographie clermontoise menée entre 2010 et 2015 par Laurent Rieutort, géographe, professeur à l’Université Clermont-Auvergne et directeur de l’Institut d’Auvergne du Développement des Territoires. Cette étude, utile pour comprendre la démographie actuelle, c’est à dire post fusion régionale, prend en compte les données chiffrées au niveau de la ville de Clermont, de la métropole et de l’aire urbaine. Elle révèle que, durant les 5 premières années de la décennie, l’aire urbaine (102 communes / 480 000 habitants) et la métropole ont vu leur nombre d’habitants croître alors que celui de Clermont a connu une légère baisse de 0,3% de son solde migratoire, un déficit compensé par une relative stabilité de l’emploi dans l’aire urbaine (+0.1% entre 2010 et 2015 avec 202 874 emplois). En comparaison avec les aires urbaines de Tours (201 723) ou celle de Nancy (179 754) qui ont baissé, l’aire clermontoise s’en sort assez bien. En revanche comparée à celle de Grenoble (300 282 / +0.6%) la tendance est plus inquiétante.
Avenir
Pour l’avenir, il convient d’observer tous les phénomènes générés par la fusion des régions Auvergne et Rhône-Alpes qui impacte indéniablement l’emploi et la démographie. La fameuse et redoutée « aspiration lyonnaise » commence à se faire sentir dans certains secteurs et l’attractivité de la commune de Clermont va jouer un rôle de plus en plus important. A noter que si l’aire urbaine clermontoise est classée 4ème de la grande région, la commune de Clermont n’est qu’en 6ème position derrière Villeurbanne. Si l’on reporte cela dans un environnement politique on comprend l’enjeu que représente l’attractivité de la ville et de son agglomération mais aussi le rôle qu’elle pourra jouer lors de la future campagne pour les élections municipales. Face à la culture, pivot central du travail d’Olivier Bianchi, Jean-Pierre Brenas opposera l’innovation, les mobilités du futur et l’idée que Clermont peut devenir une « métropole de pleine nature et de pleine santé »
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