« Traces de vies » offre, chaque automne, des regards sur le monde contemporain. Véritable carrefour du cinéma documentaire international, le festival, organisé par l’ISTRA (Institut du Travail Social de la Région Auvergne) poursuit son inlassable quête d’images, de perspectives, d’analyse aussi face à une société complexe et en évolution permanente. A l’image même des techniques cinématographiques. L’édition 2017 aura lieu du 27 novembre au 3 décembre avec pour épicentre la Maison de la Culture de Clermont. La manifestation, toutefois, essaimera dans différents lieux de l’agglomération (Fac des Lettres, Ecole de droit, ESC Clermont, Musée Bargoin, Médiathèques de Jaude, de Cournon, de Blanzat, amphithéâtre Michel-de-l’Hospital, CRDP) sans oublier Vic-le-Comte, le berceau de la manifestation. Là, exactement, où tout a commencé…
Tant mieux pour eux…
Respectant une règle propre à la majorité des festivals, « Traces de Vies » propose une sélection de films en compétition. Des documents qui proviennent, cette année, d’Italie, du Nicaragua, de Colombie, d’Iran, du Canada, de Russie, de Belgique, de Chine… Un « petit » tour du monde passant évidemment par la France, omniprésente une fois encore sur le terrain du documentaire. Et comme toute compétition digne de ce nom s’achève par un palmarès, les lauréats seront connus le samedi 2 décembre à la salle Boris-Vian. Tant mieux pour eux…
Diversité des regards
Toutefois, l’esprit même de « Traces de vies » se situe bien au-delà de ces contingences. Il est davantage à la diversité des regards, à la pluralité des expressions, à la force des témoignages. Des caractéristiques qui s’expriment également à travers les différents programmes présentés tout au long de la semaine: thématique sociale (où l’on retrouve l’identité du festival), chapitre sur la frontière (protectrice ou oppressive?), espace donné aux jeunes réalisateurs, lien entre cinéma documentaire et autres disciplines tels le théâtre, la danse ou les arts du textile, rencontres professionnelles, sélection jeune public sans oublier les « Coursives » dans la perspective de la candidature de Clermont comme capitale européenne de la culture 2028. Directrice artistique de la manifestation, Annie Chassagne aime à rappeler que le festival est et doit être « un espace de rencontres avec des cinéastes qui viennent en salle parler de ce cinéma qu’ils aiment. » Ce sera le cas du réalisateur suisse Jean-Stéphane Bron, dont le dernier documentaire « L’Opéra », est sorti cette année en salle. Il viendra à la rencontre du public clermontois, comme d’autres metteurs en scène tout au long du festival. Un festival résolument ouvert sur le monde…
« Traces de vies » du 27 novembre au 3 décembre; programme complet sur www.tdv.itsra.net
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