Il y a toujours de la vie dans les écoles de Clermont, même durant les grandes vacances. C’est à cette période que la ville réalise des travaux sur un patrimoine scolaire fort de près de 80 écoles maternelles et primaires. Cette année, 1,5 millions d’euros ont été consacrés aux travaux d’été, une somme prélevée sur les 6,5 millions d’euros engagés pour l’exercice 2024. Quelques gros travaux ont été effectués en particulier pour la rénovation énergétique mais pas seulement. En plus rénovation thermique de Jules-Vallès et de l’installation d’une chaufferie au bois à Jean-Moulin, un ascenseur à été installé à Jean-Zay, des salles de classe ont été refaites à Jean-Moulin, Charles-Perrault et Edgar-Quinet ou des travaux d’amélioration du confort estival ont été engagés à George-Sand. En parallèle, près de 70 « petits » chantiers ont été menés par les agents de la régie technique de la Ville.
Les établissement sont prêts, comme le précise Cécile Audet, adjointe au maire, déléguée à la petite enfance, l’enfance, la jeunesse et l’éducation.
« On sera bien prêts lundi »
7 Jours à Clermont : À quelques heures de la rentrée scolaire, les établissements sont-ils prêts à recevoir leurs élèves ?
Cécile Audet : Les équipes ont travaillé tout l’été pour que les écoles soient prêtes à accueillir les enfants lundi. Beaucoup de travaux, du rangement, du ménage, des repas qui se préparent… on sera bien prêts lundi.
7JàC : Les chantiers d’été sont terminés mais les travaux continuent dans certains établissements ?
C.A : Cette année il y a eu un gros chantier à l’école maternelle Jules-Vallès où nous avons refait l’ensemble de l’école avec une rénovation thermique pour améliorer les conditions d’accueil des enfants et des personnes qui y travaillent. Nous avons également débuté les travaux à l’école Victor-Duruy qui va connaître une grande rénovation du sol au plafond sur plusieurs années. C’est le chantier emblématique avec un budget de 6,7 millions d’euros TTC, on va travailler à la fois sur le restaurant scolaire, les salles de classe et l’agrandissement de l’école puisqu’elle va être appelée à accueillir plus d’enfants.
7JàC : La parc des écoles de Clermont est-il globalement en bon état ?
C.A : Oui, on a des écoles qui sont plutôt en bon état. On investit chaque année depuis très longtemps pour cela. Après, quand on parle de Victor-Duruy, cette école nécessitait des travaux plus approfondis, notamment en terme de sécurité incendie. Donc on fait le nécessaire pour que nos écoles soient accueillantes, que les enfants et les adultes puissent s’y trouver bien.
« faire en sorte que le maximum d’enfants puissent accéder à la cantine »
7JàC : le maintient des tarifs cantines : est-ce la grande mesure de cette rentrée 2024/2025 ?
C.A : Comme l’an dernier, c’est un vrai choix de la municipalité de ne pas augmenter les tarifs pour les familles, car nous savons que le contexte est difficile pour les parents. Nous voulons faire en sorte que le maximum d’enfants puissent accéder à la cantine et manger des repas équilibrés.
7JàC : Comment la municipalité fait-elle pour ne pas augmenter les tarifs alors que le prix des denrées alimentaires a flambé ?
C.A : C’est un budget qui continue de progresser chaque année, à la fois parce que nous avons plus de rationnaires mais aussi pour améliorer la qualité. Alors nous faisons des économies ailleurs notamment en terme d’énergie grâce aux investissements que nous réalisons sur les bâtiments. Cela nous permet de réinvestir l’argent sur d’autres sujets.
7JàC : La solution ne serait-elle pas de passer par un prestataire privée comme dans de nombreuses villes ?
C.A : Là aussi, c’est un vrai choix de la municipalité d’être en service public. Cela nous permet de mieux contrôler ce que nous servons aux enfants, de pouvoir travailler en direct avec les producteurs locaux, comme par exemple pour la viande qui provient d’Auvergne et même du Puy-de-Dôme. Cela nous permet également de mieux gérer les coûts. On reste sur des coûts de cantine compris entre 50 centimes et 6,10 euros, donc très accessibles aux familles qui sont les plus en difficulté.
Préparer l’avenir
7JàC : La ville se développe et certains quartiers sont en mutation. Vous réfléchissez sur l’évolution du parc des écoles clermontoises ?
C.A : Tout à fait. On s’est doté de compétences en interne autours de la population scolaire pour essayer, parce que ce n’est pas une science exacte, de mieux anticiper les flux et les évolutions sachant que parfois il est difficile d’anticiper. Là, au delà de la rénovation, les travaux de l’école Duruy vont permettre de créer de nouvelles salles et donc d’accueillir des enfants en plus. Et puis il y a la future école maternelle de Regensbourg qui va permettre de « desserrer » un peu les écoles de centre-ville qui ont des effectifs importants. Il y a bien-sûr en perspective le nouveau quartier Saint-Jean où une école est déjà prévue, nous travaillons dessus.
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