Léane Morceau fait partie des 15 relayeurs individuels et 24 collectifs sélectionnés par la CEPAL et le COJO, pour porter la Flamme Olympique lors de son étape Auvergnate qui débutera, rappelons-le par une brève apparition clermontoise au matin du 21 juin.
4e au Championnat du Monde 2022, championne de France junior 2021 et 2022, la jeune femme de 20 ans est un grand espoir de la para natation française, dans la catégorie S12 destinée aux nageurs malvoyants. Licenciée au CAPO Limoges natation, elle fait également partie des 7 athlètes de la Team Caisse d’Épargne Auvergne Limousin qui sont en phase de qualification pour les Jeux de Paris.
Que ressent-on à l’idée de faire partie des porteurs ?
C’est une fierté de pouvoir porter la Flamme surtout pour les Jeux à Paris. Cela représente l’accomplissement d’un projet, celui d’aller aux Jeux et c’est un accomplissement en plus.
Cela va être difficile de porter la torche ?
Non… ça va, elle ne pèse pas trop lourd… mais je trouve que c’est le fruit des entraînements que je donne tous les jours et cela représente bien les valeurs du sport. C’est bien aussi de pouvoir partager avec tous les porteurs sélectionnés par la Caisse d’Épargne, pouvoir faire ce relais, je trouve que c’est incroyable.
Justement, quel est votre programme de préparation actuellement ?
L’entraînement est quotidien, 5 heures par jours : 4 heures dans l’eau et une heure de musculation. Je suis plutôt une sprinteuse, mes spécialités sont le 100 mètres papillon et le 100 mètres dos.
Pensez-vous que l’instant sera un peu stressant ?
Un petit peu je pense… il y aura la pression mais aussi l’engouement tout le long du parcours. Je ne connais pas du tout le tronçon que je vais parcourir. On est pas encore au courant pour des questions de sécurité.
Léane Morceau compte porter la flamme et aller aux Jeux
Est-ce que votre ambition augmente à l’approche des Jeux ?
Je compte porter la flamme mais je compte aussi aller aux Jeux… Porter la flamme va un petit peu perturber le programme d’entraînement, mais après on s’entraînera encore plus pour pallier à ce petit manque. Avec toute la pression qui monte on a de plus en plus envie d’avancer une fois que l’on commence à être dedans. Si je participe aux Jeux après, il n’y aura plus qu’à aller chercher la médaille…
On sent les Français un peu critiques vis à vis de Paris 2024, vous comptez quand même sur le soutien du public ?
C’est vrai qu’il y a des contraintes par rapport aux Jeux, mais c’est quand même l’accomplissement pour tous les sportifs de tout le travail mis en œuvre. On a besoin du soutien des Français, d’autant plus que c’est vraiment exceptionnel d’avoir les Jeux ici… ce n’est pas si souvent, donc autant y mettre les moyens et ce sera incroyable avec une « ambiance de ouf »… donc on a besoin des Français à nos côtés.
Y compris pour les paralympiques ?
Que ce soit pour les Jeux Olympiques ou paralympiques, nous les sportifs, on s’entraîne de la même manière et on donne autant, qu’on soit handicapé ou non, alors je ne vois pas trop pourquoi le public ne serait pas à nos côtés.
Léane Morceau doit encore briller durant deux épreuves qualificatives qui se dérouleront en mai et juin prochain pour pouvoir faire partie des 4 400 athlètes qui disputeront les jeux paralympiques de Paris, dont les 549 épreuves se dérouleront du 28 août au 8 septembre.
Dans la Team Caisse d’Épargne, pour l’instant sont qualifiés : Laéticia Guapo en basket 3×3, Lisa Barbelin en tir à l’arc pour les J.O et Nicolas Valentim en rugby Fauteuil pour les Paralympiques.
Jordan Sarrou en VTT Cross Country, Nasty et Lucky en breaking ont encore des épreuves qualificatives à disputer.
Commenter