Les élus de la Région Auvergne-Rhône-Alpes réunis en assemblée plénière ont adopté à l’unanimité un vœu de l’exécutif dénonçant le « chantage » de la direction nationale de la SNCF. Cette dernière demande à ce qu’on lui verse une rallonge de 168 millions d’euros pour faire face à la crise énergétique en plus de sa contribution annuelle de 583 millions. Pour le président Wauquiez et les élus, « ce chantage est inacceptable » et il n’est pas question d’infliger aux habitants et aux usagers une hausse du prix des abonnements TER, surtout sans compensation par une amélioration de la qualité de service.
La région se retourne vers l’État
La région en profite pour évoquer le cas d’Île-de-France Mobilités qui a perçu, début décembre, une aide de l’État de 200 millions d’euros pour protéger les usagers de la région parisienne d’une augmentation des abonnements. Les élus saluent cette décision mais rappelle que l’argent de « tous les Français ne peut être utilisé pour protéger le pouvoir d’achat des habitants d’une seule région ». Du coup, dans un soucis d’équité, la région aspire à la même attention que celle apportée aux usagers d’Ile-de-France, et réclame 168 millions d’euros pour protéger le pouvoir d’achat des voyageurs… rappelons que depuis 3 ans, la SNCF est une société anonyme dont le capital est détenu par l’État français.
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