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Gaspard Baradel / Photo DR
Culture Mercredi

Gaspard Baradel partage son énergie

Le Quartet de Gaspard Baradel sera prochainement en concert à Fotomat', l'occasion de faire connaissance avec ce jeune musicien.

Gaspard Baradel appartient à cette nouvelle génération de musiciens prenant petit à petit, possession de la scène jazz locale. Arrivé à Clermont 2005 à l’âge de 12 ans, ce saxophoniste (alto et soprano) a suivi une formation de musicien classique au CRR, Conservatoire à Rayonnement Régional, Emmanuel Chabrier. Malgré cette formation, il s’est rapidement tourné vers le jazz, un style musical dans lequel le saxophone est nettement plus usité que dans le classique. Baccalauréat en poche, c’est vers l’ENM de Villeurbanne qu’il s’est tourné pour y suivre trois cycles dont un de niveau professionnel.

Durant ses trois années d’étude, Gaspard Baradel n’avait qu’une chose en tête, apprendre et apprendre encore. Se frotter à d’autres musiciens étant une manière très efficace de progresser, il a beaucoup fréquenté les clubs de jazz lyonnais, en particulier le fameux Hot-Club mais aussi et de manière hebdomadaire, le Sirius, une péniche amarrée sur les berges du Rhône dans le 3ème arrondissement.

De retour à Clermont avec une forte volonté de devenir musicien professionnel, il a pris un emploi au Lycée Blaise Pascal et joue le plus possible en convoitant le statut d’intermittent du spectacle. Rien d’étonnant de voir son nom apparaître dans diverses formations clermontoises et lyonnaises : Blackstone Orchestra, ToTrio, Paul Lamarca Quartet mais aussi Alma Loca et Celsius des groupes qui œuvrent dans la pop sud-américaine  et le rock progressif.

« J’aime bien quand c’est un peu guerrier »

Être sideman au sein de formations ne permettant pas toujours de jouer ses compositions, Gaspard Baradel a formé, à l’automne dernier, un quartet dans lequel on retrouve le contrebassiste clermontois Dominique Mollet et deux musiciens croisés à l’ENM : le batteur auvergnat Josselin Hazard et le pianiste Lyonnais Antoine Bacherot.
En créant cette formation le saxophoniste a trouvé le meilleur moyen de jouer sa propre musique et de temps à autres quelques standards.« J’aime bien quand c’est un peu guerrier » dit-il en expliquant le choix de ces musiciens. « Josselin est un ami mais c’est avant tout un batteur exceptionnel qui frappe fort mais toujours à propos. Antoine, lui, ne fait pas de cadeau au piano et joue avec une personnalité très affirmée ». Le quartet trouve donc son équilibre avec une sorte de face à face entre performeurs « hargneux » et musiciens « plus tranquilles » en risquant l’euphémisme.

Pour Gaspard Baradel jouer de la musique live repose avant tout sur l’idée du partage et du transfert d’énergie avec les musiciens mais aussi avec le public. Cela est devenu une évidence lors des fameuses jam sessions de Jazz en Tête auxquelles il a participé ces dernières années et qui ont agit comme une machine à motivation. Sa musique se nourrit également de nombreuses références : John Coltrane, Kenny Garrett, Chris Potter, Joshua Redman pour le jazz mais aussi The Doors, Pink Floyd, Jimmy Hendrix dans d’autres registres sans oublier les incontournables Brel et Brassens.

Prochainement en concert

Gaspard Baradel Quartet
Mercredi 14 mars à 21h
Le Fotomat’, 65 boulevard Côte-Blatin (sous le viaduc)
Entrées 6 et 8 €

 

À propos de l'auteur

Olivier Perrot

Pionnier de la Radio Libre en 1981, Olivier Perrot a été animateur et journaliste notamment sur le réseau Europe 2 avant de devenir responsable communication et événements à la Fnac. Président de Kanti sas, spécialisée dans la communication culturelle, il a décidé de se réinvestir dans l'univers des médias en participant à la création de 7jours à Clermont.

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