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Culture Mercredi

Le nouveau voyage de Stephan Eicher

Après avoir partagé la scène avec une collection d'automates, Stephan Eicher reprend la route en compagnie d'une fanfare explosive et d'une virtuose du beat-boxing. Il sera au Sémaphore le 14 mars...

C’est vrai qu’il ressemble un peu à Roger Federer, un autre Suisse. A moins que ce ne soit le contraire car dans une famille, Stephan Eicher, qui a le mérite de l’antériorité, serait le frère aîné du célèbre tennisman. En 1978, Federer n’était pas né, Stephan Eicher, lui, montait dans le train de nuit Berne-Paris. « Je voulais devenir écrivain, poète, peintre… » se souvient-il. Début d’une trajectoire artistique qui allait le propulser en haut de l’affiche au beau milieu des années 80, après ses participations aux Transmusicales de Rennes ou sa prestation aux Bains Douches. Le single Two people in the room connaissait un succès foudroyant et ses albums Carcassonne ou Engelberg confirmaient, tout à la fois, sa popularité et son identité artistique.

Traktorkestar

Il est loin désormais ce train qui roulait vers Paris…40 années plus tard, et pas mal de tournois du grand chelem pour Federer, Stephan Eicher entreprend en quelque sorte un voyage en sens inverse. Ou plutôt un retour vers sa jeunesse et vers la capitale helvétique. Après la tournée Stephan Eicher und die automaten (il y partageait la scène avec une collection d’automates), l’artiste suisse, qui a toujours mêlé instruments traditionnels et sonorités modernes, s’est entiché d’un nouveau projet: reprendre la route, certes, mais avec une joyeuse bande de musiciens de Berne, un ensemble de cuivres et de percussions déjanté: Traktorkestar featuring Steff la cheffe…

Berne et les Balkans

« J’aime emmener la musique en voyage et raconter une histoire » explique-t-il. « Cette fois, je pars avec des jeunes gens de Berne qui vont pouvoir se frotter au public. Il y a là trois batteurs, neuf cuivres plus Steff la cheffe, une virtuose du beat box et plein de jeunes musiciens qui ont tous la trentaine. »Cette véritable cure de jouvence, bouillonnante, prend aussi les couleurs des Balkans, une région d’Europe dont il apprécie la musique et la mélancolie.

Mercredi 14 mars à 20h30 au Sémaphore, route d’Aubiat, à Cébazat. Tél: 04-73-87-42-41; www.semaphore-cebazat.fr

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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