Né à Chamalières, ayant fréquenté le Lycée Godefroy de Bouillon, puis la Faculté de Droit de Clermont avec à la clé, un diplôme de Droit Privé Notarial, il partage aujourd’hui son temps entre la capitale auvergnate et le Cantal, berceau de sa famille, où il exerce le métier d’assureur conseil.
Sa profession l’a tout naturellement conduit à s’intéresser au patrimoine sous toutes ses formes, mais il a toujours pris soin de réserver une belle place, dans sa tête et dans son emploi du temps à la passion de l’automobile.
Passion et patrimoine
Avec une licence à l’ASACA dans les années 80, Didier Malga a tâté de la compétition en rallye, puis s’est rapidement tourné vers l’organisation d’événements destinés à mélanger le plaisir de rouler et la découverte de lieux ou de sites. Ainsi, a-t-il organisé le Cantal Trophy, le Cantal Classic Tour, de nombreux rallyes auto-châteaux avec des voitures de sport/prestige, des conventions de marques, toujours avec l’idée de faire découvrir sa région de cœur avec un chauvinisme assumé.
En bon ambassadeur de la chose cantalienne, il était inévitable qu’il finisse par se passionner pour deux marques automobiles qui ont marqué l’histoire de ce département : Cournil et CG.
Après de nombreuses recherches et études, il a écrit un livre sur Cournil, pionnier du 4×4 dont les premiers véhicules étaient issus des surplus de la guerre. Ce livre intitulé « Cournil, rebelle de nature » attend actuellement un éditeur.
Par la suite Didier Malga s’est penché sur l’histoire de CG, constructeur de voitures de sport très performantes. Pas de livre cette fois-ci, mais un retour en rallye, catégorie historique avec une voiture restée endormie de nombreuses années dans le garage de la famille Chappe, (le C de CG). La belle voiture jaune débarrassée de sa poussière retrouva vite ses marques sur le bitume et permis à Didier et Anne-Valérie Bonnel, sa co-pilote native de Beaumont, de monter sur la plus haute marche du podium du Tour de Corse en 2015, (doublure « classic » du tour de Corse WRC) attirant par la même occasion l’attention de la presse sur ce morceau de patrimoine cantalien.
Écolo et champion de France
Sensible à la préservation du patrimoine naturel, Didier Malga à commencé à regarder du côté des rallyes disputés sur voitures à énergies nouvelles (électriques, hybrides, hydrogène…)
Après une très belle place au Monte-Carlo sur une Peugeot roulant à l’éthanol, (sous les couleurs du Red Cow Racing, cela ne s’invente pas), il devient coordinateur pour la FFSA du premier Championnat de France des Rallyes à énergies nouvelles qui se dispute sur route fermées, selon une formule de régularité sportive, et parfois en doublure des grands rallyes du championnat de France. Organisateur et aussi pilote, il dispute les cinq épreuves du calendrier 2016, dont deux sur une fantastique Tesla S 100 (100 Kwh) et devient le premier Champion de France de cette nouvelle discipline. En 2017 rebelote, 8 épreuves, jusqu’à 30 voitures engagées selon les épreuves et voici Didier Malga une seconde fois Champion de France (6ème au niveau mondial). Avec sa victoire au Monte-Carlo, Didier permet même à la marque Tesla de devenir Championne du Monde et à Anne-Valérie de prendre la 5ème place du classement mondial des copilotes.
En tête du Championnat du Monde 2018*
Fort de l’expérience accumulée, Didier Malga participe actuellement au Championnat du Monde en alternant les autos. Sur les épreuves très roulantes il utilise une Tesla S 100 et sur les épreuves qui empruntent des petites routes, une Renault Zoé dont la compacité fait merveille dans les virages serrés. Cette stratégie s’avère payante avec une seconde place au Rallye de San-Remo, des places d’honneur sur les rallyes suivants et, coup sur coup, la plus haute marche du podium en juillet à Prague en République Tchèque et à Sofia en Bulgarie. Résultat l’équipe Malga-Bonnel occupe la tête du classement provisoire pondéré, une place qu’il conviendra de conforter lors de la prochaine épreuve qui se déroulera les 28 et 29 août prochain en Pologne.
A peine les cérémonies protocolaires achevées, Didier Malga reprend la route de l’Auvergne en pensant à sa saison mais aussi au gros dossier ouvert il y a 5 ans, celui de la relance de la marque CG dont on devrait bientôt voir le premier prototype, avec un développement possible vers une version électrique. Mais d’ici là, il intervient régulièrement comme spécialiste de la transition énergétique dans l’automobile, à la demande d’institutions ou clubs qui ont bien compris l’enjeu écologique et économique du passage à la voiture électrique.
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