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Course de côte du Mont-Dore / Photo Partner Images
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Événement Sports Week-End

Le Mont-Dore, épicentre de la course de côte

Le massif du Sancy accueille ce weekend la 64e Course de côte du Mont-Dore, un rendez-vous immanquable pour les pilotes et pour les spectateurs depuis 1961.

On l’appelle Course de côte du Mont-Dore mais en réalité l’épreuve se déroule sur le versant Chambon-sur-Lac. Cela dure depuis 1961 et ne pose aucun problème d’égo aux différents élus des communes qui accueillent chaque année, ce fleuron de la course automobile au cœur du massif du Sancy. Les pilotes, pour leur part, adorent cette montée qui emprunte la fabuleuse route du col de la Croix-Saint-Robert, un ruban d’asphalte parfait, d’un peu plus de 5 km, comportant 43 virages pour un dénivelé moyen de 7,5%.
L’épreuve compte pour le championnat de France de Montagne, la 64e édition en est d’ailleurs la 10e manche. Mais tous les pilotes ne sont pas inscrits dans ce championnat, certains viennent juste pour la montée qui n’a pas évolué  depuis la première édition tant le tracé est parfait.

210 pilotes, deux jours de roulage, 3 jours de fête

Les roulages de la course de côte s’étalent sur les deux jours du weekend avec les essais et deux montées chronométrées par jour pour chacun des 210 pilotes inscrits. Mais la manifestation débute en réalité la veille, sur le parc fermé traditionnellement installé dans le centre du Mont-Dore, pour les vérifications techniques. Ce moment représente une véritable fête de la voiture de courses puisque tous les véhicules inscrits sont rassemblés et visibles du public. Ambiance détendue, disponibilité des équipages et séances de dédicaces sont au programme de cette veillée d’armes sympathique qui offre la découverte d’un parc automobile éclectique où l’on peut voir aussi bien des Simca 1000 rallye bichonnées amoureusement par leurs propriétaires depuis 50 ans que des monoplaces ou des prototypes dernières générations.

Sécurité avant tout

Si l’organisation de la course de côte du Mont-Dore repose sur le bon vouloir de nombreux bénévoles, le professionnalisme de l’équipe PHA – Claude Michy reste indispensable pour le bon déroulé de la course. Philibert Michy insiste énormément sur l’aspect sécurité des pilotes et des spectateurs. Il ne tient pas à revivre le drame de la précédente édition durant laquelle une spectatrice a été sérieusement blessée par une roue qui s’était détachée d’une voiture. La victime n’avait pas respecté les consignes et se trouvait placée dans une zone non autorisée au public car jugée dangereuse. Même si aucune faille d’organisation n’a été décelée, l’équipe de PHA a encore travaillé sur le dispositif de sécurité avec une délimitation très claire des zones par code couleur et un surcroit de communication pour sensibiliser à la plus grande discipline, les 10 000 spectateurs attendus.

Lutte contre le chrono

Geoffrey Schatz, détient le record de la montée avec un temps de 2’08’’103, inscrit au volant de sa Nova Proto. 4 fois champion de France, ce pilote ne participera pas cette années à la course préférant se concentrer sur le championnat d’Europe. Tous les espoirs sont donc permis pour les autres participants qui pourront donc viser le podium et pourquoi pas le record de la montée, puisqu’on le sait les records sont faits pour être battus.
Le programme complet, le plan des zones spectateurs et la liste définitive des engagés susceptible de modification, sont à découvrir sur le site web officiel de la course.

64e Course de Côte du Mont-Dore : du 9 au 11 aôut 2024.
Accès libre le vendredi, gratuit pour les moins de 16 ans samedi et dimanche.

Lire aussi nos articles :  Course de Côte du Mont-Dore : le combat de Sébastien Dubourg  et La Course de côte du Mont-Dore fête ses 60 ans

À propos de l'auteur

Olivier Perrot

Pionnier de la Radio Libre en 1981, Olivier Perrot a été animateur et journaliste notamment sur le réseau Europe 2 avant de devenir responsable communication et événements à la Fnac. Président de Kanti sas, spécialisée dans la communication culturelle, il a décidé de se réinvestir dans l'univers des médias en participant à la création de 7jours à Clermont.

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