Le Trophée Andros, millésime 2019/2020, se dispute sur des véhicules 100 % électriques. Claude Michy, organisateur de la manche auvergnate a vu arriver et s’imposer cette technologie depuis le début des années 2010. « Max Mamers est à l’initiative des compétitions de véhicules électriques, il a même organisé la première compétition 0 émissions au Monde. Sur Andros, l’électricité est arrivée avec une catégorie « jeunes pilotes » engagés sur des autos 2 roues motrices. Sur la Saison 2018/2019 on a testé ce type de véhicules en catégorie Elite Pro 4 roues motrices avec de bons résultats, la bascule s’est opérée cette année». « Le sport automobile teste en permanence des évolutions techniques, certaines sont d’ailleurs bonnes pour la sauvegarde de la planète » ajoute le patron de PHA regrettant cependant que les fédérations ne mettent pas plus en avant cet aspect des sports mécaniques. Pour la moto également présente sur le Trophée Andros, il est encore trop tôt pour transformer le plateau parce que les constructeurs ne sont pas prêts. A ce jour, seule la marque autrichienne KTM possède une moto tout-terrain électrique.
Un public réceptif malgré l’absence de bruit
Les amateurs de sports mécaniques sont unanimes, le bruit est un élément élément essentiel à la qualité du spectacle. Cependant sur le Trophée Andros l’organisateur général Max Mamers Organisation où les promoteurs locaux n’ont pas constaté de baisse de fréquentation avec l’arrivée des voitures électriques beaucoup plus silencieuses. Claude Michy confirme après avoir assisté à la dernière manche de Lans en Vercors et en regardant les chiffres des billets déjà achetés pour Super Besse. «Les motos font encore du bruit…et pour les voitures l’absence de décibels est compensée par des performances en hausse. Les courses sont superbes. Cette année c’est à Super Besse que tout va se jouer pour le classement final car trois pilotes peuvent encore prétendre au titre. De plus Nathanaël Berthon et Sébastien Loeb vont se mêler à la bagarre ».
Pas de changement majeur dans l’organisation
Finalement la seule chose qui change pour le e.Trophée c’est l’alimentation électrique. ENEDIS partenaire de la manifestation (comme 7 jours à Clermont d’ailleurs) a tout mis en œuvre pour fournir puissance nécessaire. «Avec 450 KVA fournis, on a de quoi alimenter des bornes rapides nécessaires pour rechanger les batteries entre les essais et les manches. Pour le reste cela ne change rien» précise l’organisateur qui par ailleurs cherche toujours à améliorer la manifestation. «Cette année nous installons un écran géant de 50m². Le journalistes Thierry Blanco, ancien du service des sports de France TV, sera avec nous pour faire vivre au public le Trophée côté stands durant les temps morts sur la piste». Enfin à la traditionnelle question «Et si il n’y a pas de neige ? », Claude Michy répond confiant les yeux rivés sur son appli météo. «La météo est favorable et de toutes les façons on a toujours des solutions techniques en cas de besoin».
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