Sur son site internet, le Cirque Amar l’annonce en gros et en home page « Nous sommes jusqu’au 12 juin à Clermont-Ferrand ». L’institution circassienne fondée en 1924 a érigé son chapiteau rouge et jaune depuis mi-mai sur l’espace Ernest Cristal pour présenter son dernier spectacle L’Excellence. Selon la Mairie de Clermont les représentations sont données de manière illégale car les commissions de sécurité n’ont pu procéder aux vérifications liées aux risques incendie, à l’accessibilité et autres points liés à la règlementation. Se pose donc la question de la pleine sécurité pour le public. Cette situation rappelle celle vécue sur le bassin de Vichy en 2021, déclenchant des actions des autorités administratives et judiciaires.
Un arrêté d’interdiction d’activité et d’accueil
Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand a signé un arrêté d’interdiction d’activité et d’accueil du public sur la base de l’absence d’attestation de conformité aux normes de sécurité du chapiteau.
Dans un communiqué, Laëtitia Ben Sadok (EELV), conseillère municipale déléguée à la condition animale appelle Clermontois à ne pas assister aux spectacles proposés par ce cirque et demande à l’ensemble des autorités compétentes d’user de tous les moyens légaux et judiciaires afin de faire respecter le droit, d’assurer la sécurité de nos concitoyens et de faire cesser ces représentations. L’élue rappelle que le groupe municipal EELV est opposée à l’exploitation commerciale des animaux et affirme vouloir user des compétences municipales afin d’œuvrer et d’aider à la transition prévue par la loi vers des spectacles de cirques sans animaux sauvages, respectueux à la fois du vivant et du droit. Chevaux, chameaux et lions figurent au programme du spectacle.
C’est un problème de sécurité ou un problème d’animaux ? Ce n’est pas clair … on dirait un prétexte !
Absolument, c’est un prétexte. Les cirques comme celui-ci exercent légalement un métier LEGAL. La sécurité y est prise TRES au sérieux, et le drame de Furiani n’est jamais arrivé dans un cirque : ça se saurait. Tout cela rappelle furieusement les années 30, quand on commençait à taguer des « magasin juif » sur la vitrine des commerçants juifs. C’est exactement le même procédé (je parle du procédé de stigmatisation, pas du fond, ni de la finalité bien sûr). Il faut arrêter immédiatement d’entretenir ce climat de dénonciation malsaine permanente : les cirques français n’ont rien fait de mal. Si la loi est mal faite, ce n’est pas de leur faute et ça tombe bien : elle a changé le 30 novembre 2021. C’est comme si on dénonçait un boucher qui oserait vendre… de la viande.
c’est un prétexte car le cirque Amar a presenté son spectacle en auvergne en mars avril a St Flour, Langeac et Chadrac sans aucun problème tout comme à Mende
pour mémo la mairie clermontoise a été condamnée 2 fois par le tribunal administratif concernant des cirques et des arretes illegaux,