Dans le cadre du budget participatif 2021, le comité de quartier Saint-Alyre et trois Clermontois, dont un bénévole de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, avaient déposé un projet de fourniture de nichoirs et gîtes à faune sauvage aux habitants de la ville, projet devant permettre le retour des oiseaux en ville et la protection de la petite faune. Il a été l’un des plus plébiscités de ce budget participatif, en totalisant 478 voix.
Suite au vote, avec l’aide la LPO, la ville à ciblé une dizaine d’espèces protégées en fonction de leur vulnérabilité et de leur rôle sur le territoire : l’abeille solitaire, la chouette hulotte, les chauves-souris, le hérisson d’Europe, l’hirondelle de fenêtre, le martinet noir, la mésange bleue, le moineau friquet, la mésange charbonnière.
Des habitants motivés pour installer nichoirs et gîtes chez-eux
Dans un premier temps, la municipalité de Clermont a installé une centaine de nichoirs et gîtes dans différents lieux de la ville comme les parcs, les squares et les cimetières. Afin de poursuivre cette action, elle a ensuite lancé le projet, via un appel à candidature auprès d’habitants motivés pour s’investir en faveur de la biodiversité. Au total, elle a du gérer pas moins de 500 demandes émanant de particuliers, associations, entreprises, copropriétés, résidences seniors, jardins partagés. Un travail d’analyse a ensuite permis de proposer, à chaque habitant, l’élément le plus favorable à son environnement. 200 mangeoires, 170 gîtes à faune (hérissons, abeille, chauve-souris) et 150 nichoirs à oiseaux viennent tout juste d’être distribués avec l’objectif d’un suivi de l’occupation de ces aménagement et un premier bilan d’ici 2026.
À noter que des cours d’écoles et de crèches seront prochainement équipées et qu’une « tour à hirondelles » de 32 nids sera installée dans le quartier de la Pradelle.
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