La partie de ping pong entre le préfet du Puy-de-Dôme et le Tribunal administratif de Clermont a finalement abouti à la suspension de l’arrêté d’ouverture dominicale des commerces pris par le premier pour ce mois de janvier. Une issue que déplore la CCI du Puy-de-Dôme. « Ce deuxième arrêté pris par le préfet Philippe Chopin, conscient de la souffrance du milieu économique nous permettait d’avoir une fenêtre de tir commercial sur le grand rendez-vous annuel qu’est celui des soldes » estime la chambre consulaire. Elle rappelle également que la mesure bénéficiait d’un très large consensus et que «  la pertinence d’une ouverture dominicale dans le respect des mesures barrières permettait de lisser la fréquentation des magasins dans un contexte de couvre-feu. »

Sauver le plus possible d’entreprises et d’emplois

Alors que l’exaspération monte au sein d’une partie de la population devant des mesures de restriction qui n’en finissent pas, tandis que l’on ne sait toujours pas si un nouveau confinement nous attend, la CCI entend ne pas baisser les bras. Ainsi, une réunion s’est tenue en début de semaine sur son initiative à laquelle ont participé les associations de commerçants du département, les grandes enseignes, les organisations patronales ainsi que le sénateur Jean-Marc Boyer. « Une incertitude conduit à l’échec. Accepter l’incertitude conduit à la stratégie » clame-t-on au sein de la CCI. La réunion a, en tous cas, permis d’acter la mise en place d’un groupe de travail et de propositions qui sera effectif début février. Il aura pour objectif « d’imaginer et de bâtir, dans le cadre de la reprise à venir, un grand rendez-vous commercial sur l’ensemble du département. » Le projet devrait être présenté au préfet et aux parlementaires du Puy-de-Dôme avant le printemps. L’idée, à travers cet événement futur, est de sauver, à terme, un maximum d’entreprises et d’emplois. Car il ne fait aucun doute que pour tous, la note va être salée.