Validée par un vote unanime au sein du SMTC, (Syndicat Mixte des Transports en Commun) et bientôt soumise à une délibération de principe des Conseils métropolitains et municipaux, la gratuité des trams et bus le weekend doit entrer en vigueur le 4 décembre prochain. La date n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle marquera le début de la campagne de Noël pour le commerce et suivra de près celle de la mise en place de la limitation à 30 km/h.
Le choix de la simplicité
Du premier service le samedi matin jusqu’au dernier le dimanche soir, les trams, les bus et les navettes à la demande seront totalement gratuits sur l’ensemble des 21 communes de la métropole, ainsi que celles de Pérignat-sur-Allier et Mur-sur-Allier.
« Nous avons fait le choix de la simplicité » explique François Rage, président du SMTC. Pas de tickets ou de réservations, pas de contrôle, tout le monde pourra monter librement dans les véhicules. La mesure vise à transformer des usagers occasionnels en usagers réguliers en leurs faisant découvrir ce mode de transport. Pour Olivier Bianchi la gratuité est un élément de plus dans le fameux dossier de la réduction de la place de la voiture en ville. Mais il met surtout en avant le volet social de la mesure qui permet le déplacement à moindre coût des familles les plus modestes. Cette gratuité doit également avoir un influence sur la fréquentation de centre-ville et par conséquent un impact positif sur l’activité commerciale.
Gratuits pour les usagers, pas pour la collectivité
La gratuité est annoncée comme expérimentale pour deux années. En 2019, année référence avant la crise du Covid, la fréquentation était de 75.000 usagers le samedi et 30.000 le dimanche. L’idée est d’observer la hausse durant cette période, sachant que les prévisions tournent autour de 15 à 20 %, des chiffres généralement constatés dans les villes qui ont appliqué, elles aussi, la gratuité.
Le dispositif aura bien évidemment un coût, avec un accroissement du service et un manque de recettes. Le SMTC, La ville de Clermont et la Métropole mettront donc la main au porte feuille à parts égales, 700 00 € annuels pour chaque institution. L’expérimentation sur deux années devrait donc s’élever à 4,2 Millions d’euros, la gratuité a toujours un coût…
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