Une histoire qui débute en 2015. Celle du groupe Sextile. Le quatuor se rencontre dans le métro de Los Angeles et enchaîne bientôt des mini-concerts à la pelle qui soulèvent l’enthousiasme en Californie. Et bientôt, plus loin… C’est que les quatre débordent d’énergie communicative: images stroboscopiques, synthés rampants droit dans les tripes, guitares vibrionnantes, attitude réfrigérante. Et pourtant, ça chauffe, de partout, des pieds à la tête….Leur musique foudroyante, dévastatrice et entêtante combine assez subtilement la punk des années 70 et le mouvement post-punk des eighties. On peut y retrouver des influences comme DAF (Deutsch Amerikanische Freundschaft), The Buzzcocks ou Alan Vega ou établir quelques liens avec Bauhaus, de Joy Division, voire les Cure…
Trois dates seulement en France
Après le terrible A Thousand Hands, voici Albeit Living, deuxième album écrit au MS-10, perché sur des voix implorantes, des martèlements obsessionnels, des mélodies à pleurer. Sophistiqué comme un enfant de 4AD, sauvage comme le ‘raw fucking power’ de l’Iguane, beaux comme les sourires mortels des Prédateurs. Il y a la voix de Brady Keehn, les lignes synthé d’Eddie Wuebben, la batterie généreuse de Melissa Scaduto, la guitare agile de Michael Cameron. Et c’est assez fulgurant… Sextile est en France pour seulement trois dates, dont une à la Coopérative de Mai. Un beau cadeau de janvier.
Lundi 29 janvier à 20 h 30 à la Petite Coopé – Tarif unique : 10 € – Petite Coopé.
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