Le monde aéronautique est souvent pointé du doigt à propos des émissions de carbone. On estime que l’aviation civile génère de 2% et 3% du CO2 mondial, mais elle est aussi responsable d’émissions non-carbone qui ont de l’influence sur le réchauffement climatique. En prenant en compte l’ensemble des paramètres elle serait responsable de 5% à 6% du réchauffement climatique. En attendant de nouveaux avions « décarbonés », les aéroports cherchent des solutions pour atténuer l’impact général du secteur. En la matière, l’aéroport Clermont-Ferrand Auvergne géré par Vinci Airports se montre plutôt en avance. En 2021, il a été le premier aéroport de France à mettre des bio-carburants à disposition des compagnies aériennes et il se place de nouveau aux avant-postes en 2022, avec la réception récente de la toute première dégivreuse pour avion 100% électrique, au monde.

Nouveau matériel 100% électrique, fourni par Vestergaard

En hiver, pour assurer la sécurité en vol des avions, il est primordial de les débarrasser du givre et de la glace accumulés la nuit lorsqu’ils sont au sol. Désormais les équipes de l’aéroport de Clermont seront les premières à utiliser le nouveau matériel 100% électrique, conçu et fourni par l’entreprise danoise Vestergaard, qui a fait du dégivrage des avions une de ses spécialités.
Cette nouvelle dégivreuse permet de traiter l’ensemble des petits et moyens porteurs fréquentant l’aéroport comme les ATR, Airbus A320/321 et Boeing 737. Sa batterie puissante permet de 8 à 12 dégivrages avant recharge et jusqu’à 75 km de déplacement. Elle embarque 4000 litres de produit dégivrant qu’elle chauffe de manière optimisé, réduisant ainsi la quantité de produit utilisé et le temps d’opération.
Cette dotation permet à l’aéroport de Clermont de réduire ses émissions tout en s’inscrivant dans le plan de décarbonation lancé par Vinci Airports qui annonce 0 carbone en 2030 pour tout son réseau européen.