Avant que le général romain ne s’installe au musée de Gergovie, l’été dernier, son ennemi de toujours y était. Pendant 1 an, Vercingétorix a brillé à la vue du public avec l’exposition : Vercingétorix, un héros, cent visages. Arnaud Pocris, commissaire d’exposition, explique qu’il s’agissait “d’une exposition d’histoire de l’art. On a fait en sorte d’expliquer, qu’avec très peu de sources archéologiques, les hommes ont créé un personnage ancré dans leur imaginaire, avec des grandes moustaches, un casque avec des ailes etc et comment, ça ne correspondait pas du tout à la réalité de l’époque”.

“Avec César, on travaille sur une base archéologique”

La scénographie sur Jules César, “s’inscrit dans une suite logique” explique Arnaud Pocris avec “ Vercingétorix le vainqueur et César le vaincu.” Pour autant, la présence du général romain au musée n’est pas seulement le fruit “d’une suite logique”. Depuis quelques années maintenant, le plateau de Gergovie est un terrain riche en ressources archéologiques concernant la présence de camps romains au pied du site clermontois. “C’est là qu’une différence s’installe avec l’exposition précédente. Avec César on travaille sur une base archéologique.” Grâce à ces données, s’est suivi un travail de vulgarisation, pour retranscrire du mieux possible aux visiteurs le fonctionnement de ces camps et leur mise en place par les légionnaires de l’empereur. Des schémas et des images de synthèses sont accessibles, pour avoir une idée visuelle de ces constructions romaines. A cela, s’ajoute le résultat des fouilles et des prospections récentes réalisées à l’emplacement des camps de César ou encore le fonctionnement de l’artillerie romaine.

A savoir : Exposition César à Gergovie :  jusqu’au 17 septembre 2023 – Musée archéologique de la bataille de Gergovie, plateau de Gergovie (63)
Durée indicative de visite : 1h15
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