Pierre Thirion-Vallet, ancien directeur de Clermont Auvergne Opéra, voue une adoration sans limite pour celle que Leonard Bernstein surnommait « la Bible de l’opéra », Maria Callas. Commissaire de plusieurs expositions artistiques parmi lesquelles Maria Callas, les années françaises, il est également l’auteur d’une biographie consacrée à « La diva assoluta » dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance. À cette occasion il a été invité par l’association de valorisation de la culture italienne, la Dante Alighieri Comité de Clermont, à évoquer la vie de la cantatrice au cours d’une rencontre publique.

Callas et l’Italie

Bien que née à New-York dans une famille grecque, Maria Callas de son vraie nom Sophia Cecilia Kalogeropoulos, a noué une relation particulière avec l’Italie qui a vu éclater son talent après la seconde guerre mondiale. C’est une prestation qu’elle a donnée à Vérone qui a marqué un tournant décisif dans sa carrière. Par la suite elle y a connu son mari, Giovanni Battista Meneghini, riche industriel de vingt-huit ans son aîné qui prit sa carrière en main et l’accompagna vers les sommets de l’art lyrique, royaume des compositeurs italiens. Pour la chanteuse, la consécration arriva à Milan lorsqu’elle ouvrit la saison 1951 de la mythique Scala, où elle revint à de nombreuses reprises jusqu’au milieu des années 60.

Callas, une prima donna pour l’éternité par Pierre Thirion-Vallet avec la Dante Alighieri , jeudi 15 février 2024 de 18h30 à 19h30, 10 rue du Bon Pasteur à Clermont. Réservation et billetterie sur le site web de La Dante