La décision préfectorale avait été prise afin de permettre aux commerçants du département, affectés par la crise, de limiter leurs pertes. Par un arrêté en date du 30 décembre, le préfet avait ainsi autorisé l’ouverture de certains commerces les cinq dimanches de janvier. Saisi en référé par la CGT du Puy-de-Dôme, le tribunal administratif de Clermont a décidé de suspendre- à partir de ce lundi- l’arrêté en question. Selon elle, l’ouverture dominicale risquait « d’augmenter de fait les jours de circulation et donc de contamination par le virus, alors même que la période officielle des soldes ne commence que le 20 janvier« .
Réactions diverses
Si la CGT se félicite d’une « bonne nouvelle pour les salariés du commerce et de la distribution », le MEDEF et la CCI du Puy-de-Dôme font part de leur désappointement. Quant au groupe d’opposition municipale clermontois « Avenir Républicain », présidé par Jean-Pierre Brenas, il demande au maire de Clermont » d’apporter son soutien aux commerçants en prenant un arrêté municipal leur permettant d’ouvrir les 17, 24 et 31 janvier. » Le préfet, pour sa part, ne devrait pas réagir à la décision prise par le tribunal administratif. Début janvier, la ministre du travail, Elizabeth Borne avait indiqué que l’ouverture des commerces les dimanches de janvier serait décidée dans les départements, sans automaticité.
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