Elle est la fille de l’illustre Nina Simone. Un « héritage » qui n’est pas nécessairement simple à porter. Surtout quand, comme Lisa, on est ballotté d’un continent à l’autre au cours de son enfance dans le sillage de sa mère. Sortir de l’ombre pesante peut se révéler nécessaire, histoire de fabriquer sa propre histoire. Et Lisa intègre l’US Air Force avec qui elle va en particulier connaître la guerre d’Irak. Mais l’appel de la musique aura le dessus: l’ancienne militaire accompagne d’abord la star espagnole Raphaël puis intègre le groupe acid jazz Liquid Soul avant de mener son propre chemin et de connaître ses premières récompenses pour ses talents de chanteuse.
La voix superbe
Broadway l’a déjà consacré. L’album All is well, sorti à l’automne 2014, va la consacrer. Elle est la révélation de l’année. Puis ce sera le très abouti My world, fruit de la collaboration de Lisa Simone avec Hervé Samb, musicien new yorkais d’origine sénégalaise, fer de lance d’un son « africain » à la croisée du blues, du jazz et de la pop. L’album met en exergue la voix superbe de Lisa, posée sur les instruments.
Les concerts s’enchaînent
Désormais, les concerts s’enchaînent pour la fille de la grande Nina qui a, enfin, trouvé sa place dans le monde. Dans ses chansons, elle exprime le bonheur de vivre et n’a plus peur d’évoquer sa famille. Sur scène, la magie opère, somptueusement, irrésistiblement. En première partie, le public pourra retrouver le musicien, auteur-compositeur clermontois Alain Bonnefont, qui a, notamment, collaboré avec Jean-Louis Murat.
Vendredi 8 février à 20h30 à la Coopérative de Mai (grande salle) dans le cadre de Jazz à la Coopé.
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