C’est une drôle de machine qui semble sortie d’un film de science-fiction ou d’une épopée de Jules Verne. L’aéroflorale oeuvre sans répit pour une noble cause… Elle voyage, vogue, collectant à travers la planète végétaux et espèces rares afin d’étudier la richesse d’une biodiversité aujourd’hui en péril. A bord, les chercheurs ne chôment pas. Ces scientifiques, teintés d’aventuriers, sont en éveil perpétuel. Et leurs découvertes ne manquent pas d’importance même si la population n’en mesure pas toujours le caractère essentiel.

Au beau milieu de leur itinéraire

Leur incessant périple à travers  les continents les mènera prochainement dans la taïga et l’on sait qu’ils ont l’intention de rejoindre le Lac Baïkal, à la frontière nord de la Mongolie, pour une mission délicate de plusieurs semaines. On sait en effet que le lac le plus profond du monde est aujourd’hui malade, se peuplant d’algues et de bactéries, tout en voyant son niveau diminuer…

Un voyage onirique

En attendant, l’aéroflorale, et sa pléiade de chercheurs à la fois pittoresques et hyper-pointus, doit faire escale à Clermont qui se situe au beau milieu de leur itinéraire. But de la manœuvre? Etudier la richesse et les particularités de la biodiversité locale. Mieux, les membres de cette étonnante expédition ont promis de partager quelques unes de leurs dernières découvertes avec le public à l’occasion d’un voyage onirique, rempli de rencontres improbables et de surprises. Une expédition sans frontière au pays de l’imaginaire.

Du 19 au 22 juillet dans les rues de Clermont dans le cadre des Contre-plongées de l’Été.