Jean-Marc Chauvrat a toujours peint… ou presque. Mais la vie prend souvent des chemins détournés. Et, après des études techniques, ce Berrichon de naissance a fait carrière dans la construction. Lorsqu’en 1968, il quitte Paris pour Vichy, il découvre l’architecture campagnarde, dans le Bourbonnais et sur d’autres territoires du Massif-Central. La richesse et la diversité rustiques de cet habitat l’ont beaucoup inspiré dans son métier. Au gré de ses pérégrinations, il s’est aussi attaché à accumuler des photos des paysages ruraux et des hameaux.

Le retour à la peinture

Dans le courant de la décennie 90, la cinquantaine venue, Jean-Marc Chauvrat a repris la peinture, se servant alors de ces paysages photographiés comme première source d’inspiration. Partant de sujets figuratifs, il s’évade volontiers vers l’abstraction dans un tourbillon de couleurs. Mais celui qui a choisi pour nom d’artiste Chovra affirme toutefois: « selon moi, la peinture doit toujours conserver un aspect figuratif, l’interprétation étant la part la plus importante. La couleur est indispensable. »  Depuis 1995, le peintre multiplie les expositions: Vichy, Le Vernet, Grignan, Saint-Germain-des-Fossés. A Clermont, aussi, où ses œuvres sont actuellement exposées, rue du Port, sous l’intitulé Teintes d’été.

Exposition jusqu’au 31 juillet à la Galerie Expo-Artiste, 48 rue du Port à Clermont. Plus d’infos: www.expo-artiste.fr