Avril 2018 : Cédric O, Secrétaire d’État chargé du numérique annonce que la Métropole de Clermont-Ferrand rejoint la communauté French Tech. Une reconnaissance obtenue notamment grâce à l’élargissement du territoire à Issoire, Vichy et Riom, le soutien de plus de soixante startups et vingt-cinq partenaires publics-privés mais aussi la constitution d’un comité dirigeant composé de douze entrepreneurs emblématiques de la région, comité en charge de définir la feuille de route locale pour les trois prochaines années.
Un comité de 12 entrepreneurs
Pour le président de ce label French Tech local, Olivier Bernasson, à qui l’on doit la création du site pecheur.com, “on a suffisamment de start-up en action, de financeurs, de grands groupes, de fabs labs, de tiers lieux pour mériter ce label. Cela qualifie la qualité, la force de cet écosystème et son dynamisme”. Le board de cette communauté French Tech est constitué de douze entrepreneurs, parmi lesquels on trouve Allegorithmic, Braincube, Carbiolice ou encore Dome Pharma. Signalons que ce comité compte 4 femmes sur 12 entrepreneurs. “C’est pas si simple, mais c’est déjà ça” confie Olivier Bernasson.
Un territoire doublement récompensé
La French Tech Clermont Auvergne aura Turing 22, à la Pardieu, comme lieu d’attache, avec une permanente dédiée, Hélène Ribeaudeau. Le lundi 27 mai sera ainsi officiellement lancée l’association French Tech Clermont Auvergne. Mais la structure constituera un lieu virtuel pour permettre aux acteurs de se rencontrer. Olivier Bernasson précise : ”ce n’est pas un outil d’accompagnement. Il s’agit davantage de rassembler tous les acteurs du dossier, se mettre en réseau et tracer une feuille de route”. Ce label accordé au territoire auvergnat sonne comme une reconnaissance car seulement 38 communautés en France l’ont obtenu à ce jour. Un territoire doublement récompensé puisque Clermont dispose aussi du label French Impact, en matière d’économie sociale et solidaire. “Très peu de territoires cumulent les deux labels”, se félicite Olivier Bernasson. Il ajoute ”Cela nous réserve de belles opportunités pour la suite”. Il poursuit : “Le label French Tech montre une vraie dynamique en Auvergne. Ce n’est pas un hasard si Afyren, producteur de composés biosourcés à Saint-Beauzire, vient de faire une levée de fonds de 65 millions d’euros”. Il conclut : “En mettant des entrepreneurs à la tête de la French Tech, la préoccupation doit être d’arriver le moins possible avec l’argent public et de trouver un modèle en terme de communication”.
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