« Soyons la grande capitale universitaire du Massif-Central » s’exclame Olivier Bianchi, le président de Clermont Auvergne Métropole, soucieux d’enclencher une « dynamique d’attractivité » autour de la recherche et de la vie universitaire en général. La Métropole a récemment adopté un schéma concernant l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, une feuille de route courant jusqu’à 2025. Rien de fondamentalement révolutionnaire au sein de ce document mais une série de propositions qui tend à impulser une montée en puissance. Et la confirmation d’un effort soutenu à hauteur de 4,3 millions d’euros par an. « La compétition, en matière universitaire, est permanente. Il nous faut dès lors disposer d’outils et de dispositifs d’accompagnement pour tenir notre rang et se développer » assure Olivier Bianchi qui mise sur la synergie entre le secteur public et les acteurs privés, unis autour d’objectifs commun.
« Des leviers pour convaincre »
Le schéma métropolitain s’articule autour de trois axes stratégiques et cohérents qui sont autant de priorités afin « d’inscrire pleinement la recherche et l’innovation comme les piliers fondamentaux de l’avenir ». Clermont Auvergne Métropole compte ainsi amplifier la structuration et la qualité du socle de l’enseignement supérieur. Eu cet égard, le projet CAP 20-25, labellisé I site en février 2017, peut avoir valeur d’exemple. Il réunit l’Université Clermont Auvergne et 21 partenaires extérieurs autour d’une même volonté de se situer à la pointe de l’innovation. La métropole entend également favoriser la créativité et l’émergence des talents. Elle affirme sa volonté d’encourager les espaces de dialogue collectif et de partenariat. « Les équipements, les outils, les enseignements, la capacité d’évolution et d’adaptation, la vie étudiante, la vie de la ville, la réalité des mobilités sont autant de leviers pour convaincre » estime le président de la métropole et maire de la ville.
38.500 étudiants
Aujourd’hui, la métropole clermontoise accueille environ 38.500 étudiants et bénéficie de 14 pôles de compétitivité et de 18 clusters régionaux labellisés. Sur l’ensemble des étudiants inscrits, 70% proviennent de départements extérieurs au Puy-de-Dôme ou de l’étranger. « L’état des lieux est plutôt satisfaisant mais il nous faut encore améliorer notre image de marque » estime Olivier Bianchi. Cette fameuse image, synonyme, ou non, de pouvoir de séduction. La politique est aussi affaire de communication…
Commenter