C’est déjà l’heure des premiers frimas matinaux mais pas tout à fait celui de la fin la fin de saison à Vulcania. Le parc dédié au volcanisme et aux phénomènes naturels va encore vivre au rythme du film Ouragan, l’une des nouveautés de l’année, proposée en 3D jusqu’au 19 octobre. Puis viendront les vacances d’automne, placées sous le signe des légendes et des dragons, à travers une programmation inventive et ludique destinée aux familles et aux enfants, entre le 20 octobre et le 4 novembre.
Un été contrasté
Pas encore l’heure du bilan complet de la saison mais déjà celle des grandes tendances et des premiers enseignements. « Comme toutes les activités touristiques et économiques, nous avons été impactés par la Coupe du Monde de football en juillet. Mais août a été favorable, en particulier à partir du 13. A partir de cette date, nous avons même enregistré des scores-record avec une progression de l’ordre de 20%. Du coup, août 2018 a été équivalent à août 2017 qui avait été un cru exceptionnel « souligne Grégory Mouilleseaux, le directeur de Vulcania. Au début octobre, les chiffres de la saison indiquaient une diminution globale de 4,5 à 4,8% par rapport à l’exercice précédent qui avait été excellent. « Nous bénéficions d’un retour qualitatif exceptionnel. Les soirées que nous avons organisées, en particulier, ont été appréciées des visiteurs. elles seront reconduites l’été prochain » assure le directeur.
« Des investissements lourds » en perspective
Au sein du parc, l’heure est plutôt à la transition, en attendant la mise en oeuvre de travaux conséquents qui devraient débuter en 2021 et se poursuivre durant une dizaine d’années. « Des investissements lourds, massifs vont avoir lieu, témoignant de notre ambition » confirme Brice Hortefeux, la président de Vulcania. « Le bâtiment actuel se révèle trop étroit, il représente une limite à notre activité. L’idée sera toujours de conjuguer le ludique et le scientifique, c’est à dire apprendre en s’amusant, au travers de trois axes: le volcanisme, bien-sûr, les phénomènes naturels et la Terre dans l’espace » 40, 5 millions d’euros seront donc injectés afin d’impulser un élan nouveau, 30 provenant de la SEM elle-même et l’autre quart du Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes. Les travaux futurs intégreront un volet hébergement, la volonté étant de prolonger l’expérience diurne vécue par les visiteurs à travers des nuitées sur le terrain…
Six millions de visiteurs et un nouvel actionnaire

En attendant les échéances lourdes de conséquences et riches de perspectives, le parc a bien l’intention de rebondir sur la récente inscription de la Chaîne des Puys/Faille de la Limagne au patrimoine mondial de l’UNESCO. « Et cela d’autant plus que nous avons travaillé sur le dossier pendant près de dix ans aux côtés du porteur de projet, le Conseil départemental. L’inscription va apporter un crédit supplémentaire, elle est très forte en terme d’enjeux » assure Grégory Mouilleseaux. Un directeur qui se réjouit de l’arrivée, ou plutôt du retour, d’un nouvel actionnaire au sein du Conseil d’Administration de la SEM. En l’occurrence celui de la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes, actionnaire à hauteur de 108.000 euros, soit 1,76% du capital. « Notre présence est très symbolique de notre volonté de mettre plus de force sur les territoires, celui de l’Auvergne en particulier » explique Daniel Kariotis, le directeur général de la Banque Populaire Auvergne-Rhône-Alpes. Si le parc a accueilli, cet été, son six millionième visiteur, il a déjà le regard tourné vers un avenir qui s’annonce volcanique…
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