En 2025, Osaka, troisième plus grande municipalité du Japon va organiser une exposition universelle comme elle l’avait déjà fait en 1970. Osaka 2025 sera un « laboratoire d’expertises et d’innovations pour réfléchir et élaborer la société de demain », selon les objectifs de développement durable définis par l’ONU.

Le parcours scénographique permanent imaginé par Justine Emard

Une étape clé du projet vient d’être signé officiellement à Tokyo, le contrat de construction et le parcours scénographique permanent du Pavillon France Osaka 2025. Le Pavillon sera le fruit d’une collaboration entre architectes, designers, paysagistes et spécialistes en développement durable, lauréats du concours d’architecture et de construction. Le parcours scénographique permanent sera, quant à lui,  imaginé par l’artiste plasticienne clermontoise Justine Emard et mis en scène par le studio de muséographie et scénographie GSM Project.
« Le Pavillon de la France à l’Expo universelle d’Osaka Kansai est pensé comme une œuvre vivante. L’exposition permanente invitera les publics à une traversée poétique accompagnée par les intelligences de ce monde – humaines,
animales, végétales et artificielles. Elle instaure un dialogue entre arts, sciences, technologies et paysages, en s’appuyant sur la fusion des énergies des concepteurs et des partenaires du Pavillon » explique Justine Emard.
L’architecture du Pavillon France Osaka 2025 sera dévoilée dans le courant de l’automne prochain. Il sera implanté dans une  zone  nommée  Inspirer des vies à proximité du Pavillon du Japon et de l’entrée principale de l’Exposition universelle. Cela lui assurera une visibilité exceptionnelle.

Reconnue dans le monde entier pour son travail artistique

Justine Emard, née en 1987 à Clermont a suivi une partie de ses études à l’UCA.  Elle explore les nouvelles relations instaurées entre l’humain et la technologie et associe les différents médiums de l’image. Utilisant la photographie, la vidéo et la réalité virtuelle, elle positionne son travail entre neurosciences, objets, vie organique et intelligence artificielle en partant du Deep-Learning, l’apprentissage profond et le dialogue entre l’homme et la machine.
Depuis 2016, elle collabore avec des laboratoires scientifiques japonais et en 2017, elle est devenue  lauréate de la résidence Hors-les-murs de l’Institut Français à Tokyo. En 2020, elle fut lauréate de la commande nationale photographique IMAGE 3.0 du Centre national des arts plastiques (CNAP), puis en 2021-22, elle est devenue artiste-professeure invitée au Fresnoy, Studio national des arts contemporains. Ses œuvres font aujourd’hui partie des collections nationales et internationales des plus grands musées.