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Le grand spectacle du Tour de France.
Photo D.R.
Edito

Juillet passe son Tour

Le Tour de France nous manque et voilà juillet dépeuplé. Au mois de septembre, La Grande Boucle n'aura pas la même saveur.

Un juillet sans Tour : la perspective paraît inimaginable tant l’un et l’autre sont indissociables, tant l’épreuve appartient au premier mois (plein) de l’été tout autant qu’au pays de Voltaire, d’Hugo et … d’Antoine Blondin . Mais un Tour sans juillet n’est-il pas encore davantage impensable qu’un juillet sans Tour ? C’est pourtant l’incongru scénario qui nous attend cette année lorsque les pages des vacances seront définitivement tournées.

Un mois en short

Le voilà donc qui se profile, ce mois de trente et un jours qui voit les premiers estivants se précipiter vers les plages, prendre d’assaut les autoroutes avec dans leurs coffres, tout l’attirail du parfait vacancier. Il va du bob aux espadrilles, en passant par le matelas pneumatique, la crème à bronzer et les produits anti-moustiques, de plus en plus indispensables depuis qu’un ennemi venu d’Asie (déjà) a fait son apparition sur nos côtes.

Juillet est tout entier tourné vers les congés même pour ceux qui, dans la fournaise, doivent encore s’atteler à la tache … Ils ne tarderont pas à tenir leur revanche et cette simple perspective suffit à rendre les heures légères, particulières. Juillet et ses chaleurs, juillet et sa torpeur, juillet et ses longues journées. Juillet-campagne, juillet-mer ou encore, moins idyllique, juillet-ville mais pour tous, juillet-Tour.

Etape par étape

Le Tour et ses sommets, ses drames, ses héros, ses mille et un paysages. Ses longues étapes, aussi, somnolentes, insipides, qui empruntent les plaines jusqu’à perte d’horizon et se terminent inéluctablement par un sprint, au coude à coude. Le Tour habite juillet, il l’illustre, l’illumine, lui donne un scénario chaque année réinventé qui sillonne la France et traverse les générations depuis le tout premier départ de l’épreuve, le 1er juillet 1903, à 15h16, devant « Le Réveil Matin », une auberge de Montgeron, en banlieue parisienne.

Comment allons-nous occuper ce mois de juillet, privé de son habituel feuilleton ? Et que va donc faire ce Tour dans les premières fraîcheurs de septembre, lorsque l’automne pointera le bout de son nez, avec ses couleurs mélancoliques, ses premières feuilles mortes et ses humeurs maussades ? Un Tour au maillot jaune pâle ?

À propos de l'auteur

Marc François

A débuté le métier de journaliste parallèlement sur une radio libre et en presse écrite dans les années 80. Correspondant de plusieurs médias nationaux, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Info Magazine (Clermont, Limoges, Allier) pendant 9 ans, il a présidé le Club de la Presse Clermont-Auvergne entre 2009 et 2013. Il est l’initiateur de 7 Jours à Clermont.

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